La piraterie moderne désigne les activités maritimes qui, au regard des lois internationales, sont considérées comme étant illégales, prenant pour cible des navires de commerce, de pêche ou des bateaux de plaisance sans les différencier et se fondant sur plusieurs actions de violence et de contrainte : l’enlèvement et la demande de rançon, le vol, le meurtre et le sabotage. Les pirates, souvent armés de fusils d’assaut, de lance-roquettes ou encore d’armes blanches n’hésitent pas à menacer les équipages afin d’obtenir gain de cause.
Bien des actes de piraterie et de vols à main armée sont dits « opportunistes ». Il s’agit ici de pillage d’effets personnels, d’argent liquide ou encore de pièces détachées. Des attaques plus organisées, et donc plus professionnelles, touchent particulièrement les pétroliers et les navires transportant des marchandises diverses, que les pirates les plus audacieux n’hésitent pas à détourner, quitte à les faire disparaître une fois pillés.
Les vraquiers sont les victimes principales de ces incidents puisqu’ils transportent de nombreuses marchandises, en grande quantité et en vrac, les rendant de facto, plus vulnérables.
Bien qu’ayant lieu principalement en pleine mer, les attaques peuvent survenir dans les dispositifs de séparation de trafic (DST, système permettant de fluidifier et de sécuriser le trafic grâce à la mise en place d’un sens de circulation), les ports, points de mouillage et le long des côtes.
Autrefois principaux lieux d’activité des pirates, les Caraïbes ont été délaissées au profit d’autres mers, au centre des grands enjeux géopolitiques contemporains…