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Économie et dissuasion : tabou ou retour aux fondamentaux ?

1Dans les débats relatifs à la dissuasion nucléaire, la dimension économique est souvent peu abordée ou reléguée au second plan. Lorsque ses opposants mobilisent des arguments économiques, c’est généralement pour en critiquer le coût, et surtout celui d’opportunité en opposant welfare et warfare. D’autres supposent un effet d’éviction des armements nucléaires sur les armements conventionnels. L’idée – fausse [1] – selon laquelle les ressources affectées à la dissuasion seraient « sanctuarisées », vient renforcer l’idée que la dissuasion serait exempte de toute considération économique.

2Mais qu’en est-il aujourd’hui, alors que la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 se double d’une crise économique et budgétaire qui voit les motifs de dépenses publiques s’accroître et les recettes se contracter ? Si le président de la République a réaffirmé une ambition forte en matière de dissuasion nucléaire lors de son discours à l’École de Guerre, le 7 février 2020, peut-on pour autant penser que l’intendance suivra, en dépit d’un niveau d’endettement historiquement élevé ?

3À l’instar du président de la République, qui a souhaité placer son discours dans la continuité du général de Gaulle en le prononçant à l’École de Guerre, la lecture de textes fondateurs écrits par les pionniers de la dissuasion peut encore nous éclairer. Ainsi, le général Charles Ailleret écrivait dans cette même revue en 1967 : « […] Il faut que notre pays soit le plus capable possible de dissuader […]. Il lui faut donc être par lui-même le plus fort possible, compte tenu de ses moyens et de la philosophie de la vie de ses habitants. Or, dans l’arsenal des armements modernes, ceux qui ont le meilleur rendement, c’est-à-dire les plus efficaces pour un prix donné, sont et de très loin les armements nucléaires » [2].

4« Meilleur rendement », « prix donné » : loin de constituer un élément secondaire, la dimension économique est au cœur de l’argumentaire développé par le général Ailleret [3]. Cette proximité lexicale n’est pas un hasard. La pensée économique et la pensée stratégique n’ont-elles pas en commun de chercher à optimiser l’allocation des ressources pour atteindre le but recherché ou à maximiser des effets sous contrainte ? Alors que la France s’engage à renouveler ses deux composantes, dans un contexte économique et budgétaire dégradé, il apparaît plus que jamais utile d’articuler réflexions économique et stratégique.

5Cet article entend y contribuer en se focalisant ici sur le programme de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de troisième génération (SNLE 3G). Il montre d’abord que le programme français illustre un effort d’optimisation calendaire et budgétaire important, en comparaison des programmes en cours chez nos alliés américains et britanniques. Il détaille ensuite l’importance de l’impact économique d’un tel programme qui constitue un investissement bénéfique en termes d’innovation, de production industrielle, d’emplois industriels et de crédibilité à l’international.

Comparaison technique synthétique

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Comparaison technique synthétique

Sources : Naval Group cité par HI Sutton, House of Commons, Congress.

Le programme SNLE 3G ou la recherche d’une stricte suffisance industrielle et budgétaire

Des SNLE 3G au design optimisé

6Quelques données techniques révèlent que le design du SNLE 3G est plus optimisé que celui des prochains SNLE américains et britanniques. Comme le Columbia américain, il comportera 16 tubes, mais pour un déplacement et une taille bien inférieurs. Le dimensionnement du SNLE 3G se rapproche de celui du Dreadnought britannique, mais avec un tiers de tube en plus (16 contre 12). De plus, si le plan d’armement n’augmente pas par rapport à la classe « Triomphant », il embarquera alors un équipage bien plus réduit que ceux des SNLE britanniques et américains, contribuant ainsi à la réduction des coûts de possession. Enfin, l’augmentation du déplacement entre générations est également instructive. Alors que les SNLE britanniques et américains voient leur déplacement augmenter de 8 % et 11 % respectivement, leur nombre de tubes est réduit d’un tiers (de 16 à 12 et de 24 à 16). A contrario, le SNLE 3G comportera autant de tubes que la classe « Triomphant » avec une augmentation de son déplacement qui devrait rester limitée.

Les calendriers : entre réduction des délais et stabilisation des études avant la construction

7Dans chacun des trois pays, l’admission au service actif (ASA) des premiers SNLE de la nouvelle classe est prévue au cours des années 2030 : 2030 pour le Columbia, début des années 2030 pour le Dreadnought (la date exacte est classifiée) et à horizon 2035 pour le SNLE 3G [4]. Cette convergence calendaire est particulièrement importante pour le programme Dreadnought, compte tenu de la dépendance technologique et industrielle vis-à-vis des États-Unis sur le système d’arme de dissuasion Trident, la propulsion nucléaire et le compartiment missile commun (CMC) dont les Britanniques financent une part des coûts de développement.

Calendrier des programmes de SNLE britannique, américain et français

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Calendrier des programmes de SNLE britannique, américain et français

Sources : travaux de l’auteur, PLF, Sénat (2017), House of Commons, MoD, Congress.

8Malgré cette convergence, les calendriers révèlent aussi des stratégies industrielles divergentes. Ainsi, la découpe de la première tôle a eu lieu dès 2016 au Royaume-Uni soit au moins quatorze ans avant l’ASA et avec un design mature à 70 % [5]. Aux États-Unis, elle a eu lieu en 2019, plus de onze ans avant l’ASA et avec un niveau de maturité important : 95 % des études fonctionnelles étaient achevées fin 2018 et la décision de construction du Columbia est prévue cet automne, avec des études détaillées achevées à 83 % [6]. La construction du SNLE 3G devrait débuter en 2023 [7] soit douze ans avant son ASA et avec un niveau de maturité du design non divulgué. Compte tenu de la finalisation de l’avant-projet détaillé fin 2020, de la durée des études d’emménagement et des niveaux de crédits annuels (cf. ci-dessous), il est peu probable que ce niveau de maturité avant la construction soit supérieur pour le SNLE 3G.

9Ces calendriers tiennent compte également de paramètres industriels et humains : capacité de l’outil et mises à niveau requises, articulation avec les programmes de SNA, lissage de la charge pour éviter les pertes de compétences entre programmes et favoriser une montée en puissance progressive.

Écoulement des crédits du DoD pour le programme Columbia en M$ courants*

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Écoulement des crédits du DoD pour le programme Columbia en M$ courants*

* NB : seuls les crédits du DoD sont intégrés ici. Ceux du DoE dépassaient les 200 M$ en 2018 et sont en diminution : 138 M€ en 2019.
Sources : travaux de l’auteur sur la base d’un rapport officiel du DoD.

Investissement global et crédits annuels

10Si les différences de design et de méthodes d’estimation (inclusion ou non de la TVA, par exemple) rendent difficile une comparaison détaillée, les données disponibles permettent néanmoins d’apprécier les ordres de grandeur. Après avoir fortement crû, le coût estimé du programme Dreadnought se stabilise depuis plusieurs années à 31 milliards £ auxquels s’ajoutent 10 milliards de provisions dont une part a déjà été consommée ces dernières années. Ces montants en monnaie courante tiennent compte de l’inflation sur l’intégralité du programme. S’il s’agissait de £-2019, ces 31 milliards représenteraient plus de 35 milliards d’euros (Md€), auxquels peuvent s’ajouter plus de 11 milliards de provisions. Quant au programme Columbia, le Naval Sea Systems Command évalue le coût global à 128 Md$-2019 (hors infrastructures), soit 114,3 Md€-2019, dont 11,6 pour la R&D, les essais et la qualification, et 102,7 pour l’acquisition des 12 SNLE. Le coût unitaire moyen serait ainsi de 8,6 Md€ [8]. Sur cette base, le coût du programme pour 4 SNLE serait de près de 46 Md€, un montant comparable à celui du Dreadnought. Aucune estimation officielle publique n’existe à ce jour pour le SNLE 3G.

11Les crédits de paiements annuels permettent également de comparer les efforts budgétaires réalisés dans les trois pays. Les crédits devraient dépasser les 8 Md$ de 2026 à 2033, pour le Columbia. Ce plateau aussi élevé s’explique par le nombre de SNLE à réaliser et l’accélération de la cadence à partir du troisième (1 SNLE par an).

Comparaison des trajectoires budgétaires en M€

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Comparaison des trajectoires budgétaires en M€

Sources : travaux de l’auteur sur la base de rapports officiels (DoD, House of Commons, projets de loi de finance).

12Les crédits destinés au programme Dreadnought sont inférieurs à ceux du programme Columbia, mais restent assez proches. Si l’on intègre le fait que l’ASA du Columbia devrait être antérieure à celle du Dreadnought, le recalage des crédits de paiements renforce la cohérence des trajectoires budgétaires américaine et britannique. À ce jour, le Brexit ne paraît pas affecter le financement du Dreadnought. Fin 2019, le Royaume-Uni avait investi 7 Md£ au total, soit environ 8 Md€. En revanche, les crédits prévus pour le SNLE 3G dans les différents projets de loi de finance paraissent relativement bas. La non prise en compte des crédits du programme 144 et une date d’ASA postérieure aux Columbia et Dreadnought ne suffisent pas à expliquer cet écart. Les 5,1 milliards d’autorisations d’engagement prévus pour 2020 illustrent certes une montée en puissance progressive, mais la trajectoire budgétaire semble fondée sur une hypothèse de coût global très inférieure aux deux autres programmes. Les crédits prévus pour 2020-2022 restent à environ 250 M€ par an en moyenne. Cela montre encore une fois une volonté d’optimisation et de maîtrise des coûts.

13Ces éléments budgétaires donnent la mesure de l’effort budgétaire à consentir pour développer et réaliser des SNLE. Toutefois, cet investissement produit de nombreuses externalités dont l’importance permet également d’éclairer les arbitrages.

Les bénéfices économiques d’un investissement stratégique

14Destinés à préserver les intérêts vitaux de la nation, les premiers bénéfices économiques de la dissuasion nucléaire sont à rechercher dans la valeur des actifs et les flux économiques préservés de destruction grâce aux conflits majeurs que la dissuasion vise à éviter. La faisabilité d’une telle sorte d’évaluation économique est évidemment réduite car elle reviendrait à dresser le bilan économique de conflits qui n’ont pas eu lieu. Difficilement quantifiables, ces bénéfices n’en sont pas moins réels au vu de l’histoire de la première moitié du XXe siècle : pertes humaines, mobilisation de la main-d’œuvre, destructions de ports, d’infrastructures de transports et de communications, de terres agricoles et de capacités industrielles, etc.

15S’il est difficile de mesurer les bénéfices économiques directs de la dissuasion nucléaire, il est possible d’en évaluer les effets indirects par les externalités que génèrent les investissements dans la dissuasion. Cette dépense publique vise d’abord à satisfaire un besoin capacitaire, mais elle se traduit par de nombreuses retombées en matière de création de valeur ajoutée, d’emploi, d’innovation. L’analyse de l’activité générée par la filière SNLE permet de l’illustrer [9]. Ce périmètre reste limité et il faudrait prendre en compte l’ensemble des capacités concourant à la dissuasion océanique pour en mesurer les retombées (programmes de la Direction des applications militaires du CEA, dépenses liées aux transmissions et aux capacités mobilisées par la Marine nationale : SNA, chasseurs de mines, etc.).

Des SNLE « made in France »

16L’analyse détaillée de la chaîne de valeur de programmes de sous-marins nucléaires permet de quantifier la part de valeur ajoutée générée en France par ces programmes en décomposant à la fois la part de valeur ajoutée constituée par les différents rangs de la chaîne et la part de cette valeur ajoutée qui est créée en France. À défaut de pouvoir analyser les dépenses relatives au programme SNLE 3G qui sont encore limitées à ce stade (cf. supra), l’exploitation de données relatives aux programmes de SNA Barracuda et d’Iper adaptation des SNLE 2G au missile M51 permet d’aboutir à des résultats fondés sur des volumes de dépenses significatifs. Il apparaît ainsi qu’au moins 90 % de la valeur ajoutée est générée en France. Un résultat qui s’explique par :

  • La part importante de valeur ajoutée réalisée par Naval Group, en tant que maître d’œuvre d’ensemble, concepteur et intégrateur du navire armé, mais aussi systémier et équipementier (système de combat, système de conduite de la plateforme, équipements de la chaufferie et de la chaîne propulsive, tubes lance-missiles et lance-torpilles, par exemple). Toutes ces activités sont réalisées sur les sites français du groupe.
  • La part très élevée des achats contractés auprès de fournisseurs de rang 1 localisés en France : 99 % pour les activités ayant trait à la dissuasion. Ce niveau élevé illustre le maintien d’une large base industrielle et technologique de défense (BITD) composée de grands groupes et d’une multitude de PME et ETI [10].
  • Le recours à la méthode input/output utilisée pour estimer la part de valeur générée en France aux rangs 1 à n grâce à une décomposition fine des dépenses d’achats par secteurs d’activité.

La filière SNLE génère plusieurs milliers d’emplois industriels dans toute la France

17L’étude réalisée en 2016 par la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) estime qu’en période de renouvellement de la composante océanique, la filière SNLE représenterait environ 10 000 emplois par an pendant vingt ans (et donc davantage en phase de pic). Outre les milliers d’emplois qu’il génère, ce programme permet de pérenniser et renforcer une filière qui représente plus de 40 000 emplois en France [11]. Au-delà des chiffres, il est essentiel d’insister sur la qualité et la répartition de ces emplois industriels qui s’adressent autant à des profils d’ingénieurs que ceux de techniciens et ouvriers.

18En termes de localisation, l’analyse montre que plus de 80 départements sont concernés, avec une concentration particulière dans les régions Normandie, Bretagne et PACA. Dans plusieurs cas, les industriels de la filière comptent parmi les premiers employeurs privés (Manche, Finistère, Charente, Var).

19À la diversité des territoires mobilisés s’ajoute celle des métiers et compétences. Souvent longues à acquérir, les compétences requises sont également très spécifiques et s’inscrivent dans des domaines variés : management de projets complexes, conduite de chantier d’intégration nécessitant la coordination d’intervenants nombreux ; ingénierie, architecture d’ensemble, architecture navale, architecture système de combat, études transverses (réduction des signatures, hydrodynamique, sûreté nucléaire), cybersécurité, etc. ; production, industrialisation, formage, soudage de coque épaisse, usinage de haute précision, chaudronnerie, électricité, montage et intégration (y compris des réacteurs de propulsion navale), etc.

20Compte tenu de l’environnement hostile dans lequel évolue un SNLE et du niveau d’exigence élevé que requiert le maintien de la crédibilité technique de la dissuasion en matière de fiabilité et de performance, un programme de SNLE est un accélérateur d’excellence technique et industrielle.

Le programme SNLE 3G est un catalyseur d’innovation et crédibilise la filière navale à l’export

21La nécessité de garantir la crédibilité technologique à long terme pour s’adapter à l’évolution de la menace fait de la dissuasion un véritable catalyseur d’innovation. L’histoire l’a montré à plusieurs reprises : développement de la propulsion navale et du nucléaire civil, progrès de la navigation inertielle, développement des missiles balistiques et des lanceurs civils, simulation et supercalculateur, etc.

22Le programme SNLE 3G s’inscrit dans cette dynamique d’innovation destinée à apporter une plus-value opérationnelle et capacitaire ainsi qu’à réaliser des gains de productivité. Plusieurs exemples en témoignent : emploi de matériaux innovants destinés à renforcer la discrétion et donc l’avantage acoustique, adaptation aux menaces cyber, évolution des logiciels de conception, modernisation de l’outil industriel.

23Enfin, le niveau de performance et de fiabilité atteint pour un programme de SNLE renforce l’attractivité de la filière sur les marchés internationaux. Outre la dimension technologique et industrielle, un tel programme est un gage de pérennité et de crédibilité pour des clients étrangers en quête de partenariats stratégiques et industriels durables [12].

Le SNLE 3G, investissement stratégique et levier de redressement productif

24Le programme SNLE 3G représente un effort budgétaire significatif dont la montée en puissance intervient dans un contexte où les ressources sont plus que jamais contraintes. Loin de l’idée que la dissuasion bénéficie de ressources illimitées, la comparaison avec les programmes américain et britannique démontre au contraire que le SNLE 3G fait l’objet d’une maîtrise des ressources particulièrement poussée.

25L’étude de l’impact socio-économique complète l’analyse de ce programme. S’il répond d’abord et fondamentalement à une nécessité stratégique confirmée par les Présidents successifs, le programme SNLE 3G constitue également un important levier économique. Ainsi, l’exigence d’autonomie technologique et industrielle n’est pas qu’une contrainte : outre l’autonomie d’appréciation et d’action qu’elle conditionne, elle maximise les retombées économiques de l’investissement public sur le territoire national. Créateur de valeur ajoutée et d’emplois industriels sur l’ensemble du territoire, ce programme est aussi un catalyseur d’innovation et un facteur d’attractivité majeur pour l’ensemble de la filière à l’international.

26Parce que l’innovation et l’attractivité ont en commun de viser à maximiser les effets sous contraintes, la stratégie de dissuasion se prête particulièrement bien à l’analyse économique. Loin de lui nuire, cette dernière peut même renforcer l’adhésion nécessaire à sa pérennité.

Notes

  • [1]
    Bruno Tertrais (2020), Julien Malizard (2015).
  • [2]
    Général Charles Ailleret (1967).
  • [3]
    Notons qu’à l’époque le recours à l’arme nucléaire comme arme tactique était envisagé.
  • [4]
    DoD, House of Commons, Sénat (2017).
  • [5]
    Claire Mills (2015).
  • [6]
    GAO.
  • [7]
    Vincent Groizeleau (2018).
  • [8]
    GAO (2019).
  • [9]
    Pour consulter cette analyse détaillée, voir Hélène Masson (2016), Paul Hérault (2018). Un autre volet de l’étude de la FRS intègre la filière des missiles balistiques.
  • [10]
    À titre de comparaison, BAE Systems indique que 85 % de ses fournisseurs de rang 1 sont au Royaume-Uni sans fournir de précision sur la part de valeur ajoutée réellement générée dans le pays.
  • [11]
    Source Gican.
  • [12]
    Sénat (2017).
Français

Le programme des SNLE 3G en cours de montée en puissance est à la fois un investissement stratégique conséquent, mais aussi un levier économique important bénéficiant à l’économie française. Catalyseur d’innovation, le SNLE 3G irrigue le tissu industriel et renforce la filière navale à l’international.

  • SNLE 3G
  • M51
  • Naval Group
  • dissuasion

Principales sources bibliographiques

  • Ailleret Charles (1967) : « Défense dirigée ou défense tous azimuts », Revue de Défense Nationale, décembre.
  • Belin Jean (2016) : « Les mesures d’impact économique de la défense », IHEDN, Chaire Économie de Défense, Document de travail n° 3.
  • Masson Hélène (2017) : « Impact économique de la filière industrielle ‘‘Composante océanique de la Dissuasion’’ - Volet 1. SNLE », Fondation pour la recherche stratégique, Recherches & Documents, n° 01/2017, janvier, 50 p.
  • Groizeleau Vincent (2018) : « La construction du prochain SNLE français débutera en 2023 », Mer et Marine, 22 octobre.
  • Hérault Paul (2018) : « L’internationalisation des chaînes de valeur dans l’industrie de défense : le cas du naval », thèse de doctorat préparée sous la direction du professeur Jean-Marc Siroën, soutenue le 13 février, 333 p.
  • Malizard Julien (2015) : « Analyse économique de la dissuasion : quelques réflexions sur le cas français », Défense & industries, n° 5, octobre, 4 p.
  • Sénat (2017) : « La modernisation de la dissuasion nucléaire », Rapport d’information n° 560 fait au nom de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, par MM. Xavier Pintat, Jeanny Lorgeoux, coprésidents, MM. André Trillard, Pascal Allizard et M. Claude Haut, Sénateurs, 167 p.
  • Tertrais Bruno (2020) : « French Nuclear Deterrence Policy, Forces, And Future : A Handbook », Fondation pour la recherche stratégique, Recherches & Documents, n° 4, février, 73 p.
Paul Hérault
Diplômé de Sciences Po Paris et docteur en sciences-économiques (thèse réalisée chez Naval Group et à l’Université de recherche Paris Sciences et Lettres), membre du Réseau nucléaire et stratégie - Nouvelle génération et du conseil scientifique de la Chaire Économie de Défense de l’IHEDN.
Cette publication est la plus récente de l'auteur sur Cairn.info.
Mis en ligne sur Cairn.info le 09/07/2020
https://doi.org/10.3917/rdna.832.0034
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