CAIRN.INFO : Matières à réflexion
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1 En janvier 1955, le colonel Charles Ailleret publie un article dans la Revue (de) Défense Nationale. La publication fait date pour son éclairage sur une ambition nucléaire militaire française encore en devenir. Commandant des armes spéciales de l’Armée de terre, il trace dans ce numéro les lignes d’une stratégie nouvelle pour la France. Ce sera la dissuasion. Le titre de son article est éloquent : « L’arme atomique, facteur de paix ? ». Charles Ailleret se veut pédagogue, surtout à destination des cercles politiques, lecteurs de la RDN : « Devant ces puissances destructrices potentielles, tous les objectifs, quelle que soit leur nature, sont essentiellement vulnérables. Il n’est plus possible de compter comme autrefois sur la protection ou la dispersion pour réduire à un risque acceptable le danger des bombardements massifs atomiques ». Le principe de la dissuasion délivre son effet par son caractère nucléaire, par la perspective de porter l’apocalypse. « Si villes, richesses, populations doivent de toute manière être détruites, la guerre n’a plus aucun sens. […] Pour aussi paradoxale que cela puisse paraître, l’existence même des armes atomiques pourrait donc être plus favorable à la paix mondiale que des tentatives prématurées de désarmement conduites dans une atmosphère de suspicion réciproque et d’amertume » écrivait le colonel Ailleret dans le même article.

2 Ce dossier de la RDN correspond à un nouveau tournant de l’histoire de l’atome, soixante-dix ans après Hiroshima et Nagasaki. Actes fondateurs des stratégies de dissuasion nucléaire, ces raids aériens d’une violence inouïe, nous interrogent encore. La publication de cette édition 2015 est un rappel des tensions entre grandes puissances, avec un parfum un peu passé de guerre froide. Les motivations idéologiques d’autrefois ont laissé place à des ambitions plus matérielles. La Russie de Vladimir Poutine ambitionne de reformer l’empire continental à la faveur des vides politiques qui se creusent à sa périphérie, jusqu’aux marches de l’Europe, à l’Est de l’Ukraine. La Chine pousse ses pions en direction des océans, bousculant les positions américaines. La « méfiance mutuelle assurée » s’installe entre des ensembles qui font bloc. D’un côté, le monde atlantique structuré par l’Otan et Washington, de l’autre la Russie qui fonde un nouveau partenariat avec la Chine. Quelques axes de forces se dégagent.

La stratégie de dissuasion : invariants et proliférations

3 L’arme nucléaire a structuré la guerre froide, puis elle a traversé le mur de Berlin pour rester l’instrument d’une stratégie de défense et d’affirmation de puissance dans l’invariant des rapports de force. Elle reste toujours au centre des dispositifs de défense des puissances nucléaires. À l’initiative de Washington et de Moscou qui ont décidé ensemble de réduire les arsenaux accumulés en quarante ans de guerre froide, le nombre des armes nucléaires a été divisé par deux. Au titre d’une arithmétique implacable, les « deux grands » détiennent à eux seuls plus de 90 % des armes nucléaires dans le monde. Sous de multiples pressions, les dirigeants des deux Grands refusent toujours le principe de suffisance, pourtant principe inhérent à l’arme nucléaire. Cette caractéristique de l’explosif atomique avait pourtant été révélée par l’amiral Castex dans un article paru en octobre 1945 dans la RDN. En vingt-cinq ans, le nombre de pays détenteurs de charges atomiques s’est accru : Inde, Pakistan ont développé leurs arsenaux à la fin des années 1990. La Corée du Nord démontre en février 2013 qu’elle sait faire exploser une charge nucléaire. Enfin, Israël reste dans l’ambiguïté sur l’existence ou non d’un arsenal de dernier recours. Notre numéro a souhaité regarder de plus près les motivations de ces pays.

4 La notion de dissuasion associée à l’arme nucléaire nous est expliquée par le général Montgomery du Strategic Air Command (SAC) de l’US Air Force, commandant la 8eAir Force à Fort Worth au Texas. On peut découvrir son texte dans le numéro d’août 1958 de la revue aéronautique Interavia. Pour cet officier, « la bombe A et celles qui l’ont suivie interviennent pour dépouiller la guerre de toute possibilité de profit, donc pour interdire la guerre ». À l’âge atomique, poursuit-il, une force de bombardement est un investissement, « car la troisième guerre mondiale, si elle éclatait, pourrait fort bien se solder sans vainqueur, mais seulement avec des perdants, tous frappés de destruction et de banqueroute à des degrés divers ». Alors que le sous-marin lanceur d’engins n’existe pas encore, et que les ICBM sont encore en développement, le SAC a pour vocation « de convaincre tout ennemi éventuel que ce serait de sa part une entreprise absolument vaine que de déclencher une guerre ». Les mécanismes de la dissuasion n’ont pas changé, car la nature de l’homme elle non plus n’a pas changé. Les travaux de l’anthropologue René Girard, et sa théorie du désir mimétique et des phénomènes de violence, sont un appui précieux pour saisir la pertinence du concept de dissuasion. Les articles anciens des généraux Charles Ailleret et Lucien Poirier nous éclairent sur les invariants du concept de dissuasion. Nous constatons ainsi que la technologie évolue, à travers la DGA, le CEA et les industriels pour justement servir le concept de dissuasion et l’adaptation des moyens à l’environnement.

L’arme nucléaire : résistance aux manœuvres de contournement

5 De nouveaux armements conventionnels sont apparus ces dernières décennies. Peuvent-ils se substituer aux armes nucléaires ? Nous listons trois tentatives de contournement : les armes conventionnelles à grande précision, l’arme informatique, la défense antimissiles (ou ABM).

6 L’arrivée des armes de précision à partir des années 1980 a eu pour effet de repousser le champ d’action des armes nucléaires vers le niveau stratégique. La technologie vient servir cette évolution : les armes guidées de précision air-sol grâce à leur électronique interne ont rendu obsolète un grand nombre d’armes nucléaires tactiques. Il s’agissait alors d’armes de faible puissance, quelques kilotonnes, pour : pulvériser une concentration de chars (avec des obus ou des mines nucléaires), détruire à coup sûr une formation de bombardiers (missiles Air-2 Genie ou Terrier), un sous-marin en plongée (charge de profondeur Mk57), ou encore stopper un missile balistique avec un intercepteur doté d’une charge à rayonnement renforcée. Arme de bataille, la bombe à neutrons appartenait à cette catégorie. La révolution militaire du numérique vient consolider la vision française de l’arme nucléaire qui se réserve principalement à une stratégie de dissuasion. Elle n’est que marginalement une arme de bataille. En revanche, le missile de croisière à charge classique à longue portée est l’aboutissement de cette révolution. Déployé à des centaines d’exemplaire, il peut démontrer un effet persuasif.

7 Nouveauté des années 1990, l’arme informatique. Elle serait devenue l’arme de précision du XXIe siècle. Pourrait-elle se substituer à la dissuasion nucléaire ? Dans un scénario type « Pearl Harbor informatique », une question se pose : en quoi, une agression informatique massive identifiée pour son origine étatique pourrait-elle motiver une riposte nucléaire ? La réponse tient aux effets produits et à la capacité de reconstruire ce qui a été détruit. À la différence des armes nucléaires aux conséquences incalculables (humaines au premier chef), les systèmes informatiques disposent de capacités de protection et de restauration. L’arme informatique pourrait entrer dans une stratégie de dissuasion spécifique. Elle ne saurait être contrée que par des moyens équivalents de protection et des armes informatiques identiques. La menace est sérieuse, mais elle relève davantage d’une stratégie asymétrique : harcèlement, guérilla, appui au terrorisme ou à une manœuvre médiatique.

8 La défense antimissile de territoire avait été présentée (ou vendue) par Ronald Reagan en 1983 comme le moyen de rendre les armes nucléaires obsolètes. Trente ans plus tard, on en est loin ! Les puissances nucléaires ont au contraire perfectionné les engins stratégiques en leur ajoutant « des aides à la pénétration ». Dmitri Rogozine, ministre russe de la Défense, qualifie même en octobre 2013 le nouvel engin balistique RS-26 Rubezh de « tueur de missiles antimissiles ». La riposte prend la forme de vecteurs conçus pour traverser les rideaux défensifs, typiquement le missile de croisière. Il est encore plus crédible lorsqu’il évolue à plusieurs fois la vitesse du son. On relève d’ailleurs que la défense antimissile américaine n’a toujours pas atteint le niveau requis de crédibilité. Les essais du système national conduits par les Américains donnent un taux de réussite de 60 %. Mais tout n’est pas à rejeter dans l’ABM. Au niveau d’un territoire, un système d’alerte avec radars et satellites, en permettant d’identifier l’agresseur, vient alors consolider le schéma dissuasif classique. Surtout, l’ABM, dans les mains de Washington, est une arme politique en étendant, via les centres C2 et moyens d’alerte, son contrôle stratégique sur ses alliés (y compris l’Europe). Dans leurs versions projetables de théâtre (S-400 russe, Samp/T franco-italien, Patriot américains), les systèmes ABM contribuent à la protection des forces et réduisent la force psychologique des missiles balistiques adverses de type Scud, si répandus dans les puissances régionales. En Israël, Iron Dome protège contre les tirs de roquettes. Une fois déployée au sol ou depuis des croiseurs spécialisés, une force ABM a pour effet de limiter les velléités nucléaires des pays couverts. C’est le cas pour la Corée du Sud et le Japon. En Israël, le système de missiles Arrow permet de maintenir une stratégie d’ambiguïté. À aucun moment, États-Unis ou Russie n’ont songé à réduire leurs arsenaux nucléaires au motif qu’ils disposent de systèmes antimissiles de territoire !

La crise des processus de désarmement au XXIe siècle

9 Tout au mieux, a-t-on observé depuis 1989 l’élimination de certaines armes, celles qui ne correspondent plus aux objectifs de défense. En 2015, trois obstacles se dressent devant la relance des processus de désarmement. D’abord, depuis quelques années, les tensions régionales, sur lesquelles s’opposent États-Unis et Russie, se sont multipliées. Elles touchent maintenant l’Est de l’Europe, et la crise en Ukraine s’accompagne de postures de rapport de force et d’annonces de nouveaux projets d’armements. Il faut en deuxième lieu prendre en compte l’impact des décisions de George W. Bush de dénoncer le traité antimissile de 1972, ce qui a pu justifier la modernisation des arsenaux nucléaires. Le troisième obstacle est inscrit dans le TNP lui-même. Au titre de son article 6, tout progrès en matière de réduction des arsenaux serait définitif, invitant paradoxalement à figer les formats aux planchers actuels. Ce numéro traitera donc aussi de la dynamique de la course aux armements favorisée depuis quelques années par un climat de nouveau tendu et plus compétitif que jamais.

10 Le Traité de non-prolifération, convention qui a valeur quasi universelle n’envisage un monde sans arme nucléaire qu’à une échéance lointaine. Comme l’horizon, le désarmement s’éloigne à mesure que l’on avance. Le TNP n’impose en effet ni engagement concret des États dotés d’armes nucléaires et adhérents au traité, ni mesures de vérification. L’objectif du TNP ne s’impose pas aux États de la prolifération – Inde, Pakistan, Corée du Nord, voire Israël – qui ont développé leurs arsenaux à l’écart d’un traité qu’ils n’ont pas signé. La solution, pour éviter le combat nucléaire, passe donc par des mesures de confiances et des moyens de communication directs entre chefs d’États, de type « smart phone rouge ». Elle impose aussi des techniques de contrôle gouvernemental fiables entre le sommet de l’État qui donne l’ordre de tir et les unités en charge de l’exécuter.

Et la France ?

11 Le débat sur la dissuasion nucléaire française, sa légitimité, sa pertinence et son avenir est au centre de ce dossier. Quelques rappels s’imposent : la force nucléaire n’est crédible qu’à condition de disposer du niveau technologique requis. Elle mobilise chaque année 3,5 milliards d’euros, soit 0,15 % de la richesse nationale. Le débat sur son avenir n’est donc pas d’ordre exclusivement budgétaire, au regard des gains politiques et militaires – mais aussi industriels et scientifiques – que la force de frappe apporte au pays. Son format et la stratégie qui l’accompagne relève d’une volonté politique. Il faut à ce sujet écouter le discours du président de la République, François Hollande, prononcé à Istres le 19 février dernier. La France est pour autant à un tournant en matière de politique de défense. Comme l’explique François Géré, les risques d’effritement du concept existent. À l’inverse, considérant les sujétions imposées aux armées, et la multiplication de missions toujours plus exigeantes, un redécollage du budget de la Défense serait devant nous. De nouvelles ressources sont à ce titre espérées pour les forces classiques, notamment terrestres. Ce serait une rupture depuis 1989 qu’il faudra négocier sans préjudice pour la force de frappe, dont le caractère stratégique ne peut être remis en cause.

12 Nous découvrirons que la dissuasion française repose sur une manœuvre aéronautique et maritime, offrant au politique un large panel d’options de dissuasion. L’objectif est bien, à travers les composantes maritimes et aéroportées, de diffuser l’incertitude chez tout adversaire potentiel. Les Forces aériennes stratégiques (Fas) et la Force aéronavale nucléaire (Fanu) viennent consolider la dissuasion en étendant les champs de protection du pays à toutes les situations d’incertitudes, et cela en épargnant le SNLE en patrouille. Instrument militaire crédible, la composante aérienne offre aussi quelques spécificités : manœuvres démonstratives, graduation de la réponse, tir de semonce. Loin d’être une force supplétive, elle complique le système de défense adverse dans le scénario de dissuasion, d’autant qu’elle est armée d’un avion haut du spectre, le Rafale. Son missile tri-sonique est, de plus, bien difficile à stopper une fois lancé. Rafale et ravitailleurs C-135 ont démontré leur capacité à très grande distance, comme en avril 2014 par un vol sans escale entre la métropole et La Réunion, soit onze heures ! Les escadrons de Rafale ont à leur actif des raids de plus de six heures en Libye en 2011 avec, au bout, le tir de missiles de croisière Scalp dans un scénario équivalent à un raid nucléaire. À ce stade, le conventionnel vient renforcer la crédibilité de la dissuasion. Au Mali, les missions ont atteint neuf heures. La composante aérienne dispose d’un stock de 54 missiles, ce qui n’exclut pas le schéma dissuasif de frappes massives. La consolidation de la dissuasion est obtenue à coût marginal, puisque Fas et Fanu font appel à des équipements déjà financés et en service, et à des infrastructures à double usage : centres de commandement, avions radars Awacs, ravitailleurs, hors le missile ASMP-A, ultime vecteur forcément dédié. L’arrivée des ravitailleurs Airbus MRTT A330 pour 2020 donnera des capacités plus étendues encore. Un futur missile air-sol, l’ASN4G, remplacera l’ASMP-A. Les SNLE de 3e génération sont attendus vers 2035. Tout cela dessine une force pour 2080. La manœuvre des composantes permet en outre de reconfigurer la stratégie en fonction de l’évolution de l’environnement de sécurité. Tout démantèlement d’une composante serait définitif, alors qu’il est toujours autorisé d’augmenter les forces classiques. Défensive, souveraine, strictement suffisante, à la portée de la richesse du pays, la dissuasion nucléaire française a au moins le mérite d’épargner au pays les pires scénarios de guerre, une situation inédite de son histoire.

Forces nucléaires vs forces conventionnelles

13 Il y a en France un débat dans le débat : la force nucléaire aurait-elle un effet d’éviction budgétaire au détriment des forces conventionnelles ? Certains proposent ainsi de réduire son format, de dissoudre l’une de ses composantes, dans l’espoir de récupérer un peu d’argent pour les forces classiques. Le sujet prend un tour passionné dans les cercles de débat sur la défense, jusque dans les grands médias, au-delà de la presse spécialisée. Au titre des éléments du dossier, on observe que la force de frappe apporte deux bénéfices aux armées. Autorisant une liberté d’action, elle favorise une stratégie d’actions extérieures, et donc une armée formatée et entraînée pour cela. Elle permet aussi de disposer d’équipements structurants opérant sur l’ensemble du spectre des missions. Quelques exemples : transmissions protégées, outils de renseignement (du satellite aux nacelles reco), avions radars Awacs et ravitailleurs, frégates multimissions, chasseurs de mines, avions de patrouille maritime et sous-marins nucléaires d’attaque (du Rubis au Suffen). Tous ces équipements forment la colonne vertébrale de notre armée. Ils ont été spécifiés et décidés pour l’appui qu’ils apportent à la dissuasion. La force de frappe amène aussi un large éventail de technologies au bénéfice des équipements classiques. Il est de coutume de citer la guerre électronique d’autoprotection, mais il en est aussi de la navigation, des missiles, ou encore du spatial. La dualité des technologies génère des activités nouvelles au profit des forces ou de l’économie. L’illustration en est donnée par le programme de simulation du CEA : le Laser Mégajoule ou le supercalculateur Téra.

14 La réalité du monde de 2015 n’invite plus un chef d’État nucléaire à prendre le risque d’abandonner son arsenal, tout au plus acceptera-t-il d’en réduire le format. Rien n’indique qu’un monde dénucléarisé serait plus sûr. La réduction des arsenaux commencée dès 1987 n’a pas empêché la Chine de se doter d’armes de plus en plus diversifiées, l’Inde et le Pakistan de lancer leurs programmes stratégiques, ou encore la Corée du Nord de procéder à ses premiers essais nucléaires. La politique de défense reste inspirée par les réalités du monde. Jean-Yves Le Drian, inistre de la Défense, l’avait bien rappelé le 14 juillet 2014 devant les téléspectateurs du défilé. La dissuasion a un effet stabilisateur des relations internationales. Elle donne toute sa place au talent de la diplomatie dans les crises régionales impliquant des puissances nucléaires. Disposant d’une force souveraine, la France, constitue de ce fait en Europe un point d’équilibre entre l’espace atlantique et l’univers russe. Un repli de l’engagement nucléaire français serait hasardeux et mal compris au sens où il aurait pour effet de créer un vide stratégique en Europe aux conséquences difficiles à mesurer.

15 Nous espérons que ce dossier de la RDN puisse être utile au citoyen engagé et qu’il aide à la réflexion sur les responsabilités que la France a choisi d’assumer. Le débat informé et démocratique sur l’arme nucléaire est donc essentiel à la crédibilité de la stratégie de dissuasion en France, renforcée à ce stade par le soutien de l’opinion. Sénat et Assemblée nationale y contribuent largement par leurs rapports, auditions publiques et interventions de ses élus. Défensive, souveraine, strictement suffisante, à la portée de son économie, la dissuasion nucléaire française a au moins le mérite d’épargner à notre pays les pires scénarios de guerre et d’agression, une situation inédite de toute son histoire.

Notes

  • [1]
    NDLR : photo en tête (Fas - Armée de l’air) - Rafale de l’escadron 1/91 Gascogne des Forces aériennes stratégiques.
Français

La Revue Défense Nationale s’est toujours préoccupée du débat nucléaire avec la publication d’articles fondateurs de notre doctrine de dissuasion. Le numéro propose ainsi de dresser un panorama des enjeux et questions autour du nucléaire militaire et d’ouvrir des perspectives d’avenir.

English

Nuclear Weapons in the Twenty-First Century: a Fundamental Element of the International System

Revue Défense Nationale has always been close to the nuclear debate through the publication of articles covering the fundamental principles of our nuclear deterrent. This edition therefore intends to present a range of challenges and questions concerning nuclear matters in the military forces, and the stakes involved, and to open up some perspectives for the future.

Philippe Wodka-Gallien
Institut français d’analyse stratégique.
Mis en ligne sur Cairn.info le 17/02/2020
https://doi.org/10.3917/rdna.782.0013
Pour citer cet article
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