CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1 La publication en 1977 du premier catalogue des manuscrits de Chopin par Krystyna Kobylanska [1] offrait non seulement la première vue d’ensemble des matériaux considérables résultant de l’activité créatrice de Chopin et légués à la postérité mais représentait aussi le point de départ des études philologiques qui se sont développées au cours des vingt dernières années. À l’issue de quinze années de recherches dans le monde entier, Krystyna Kobylanska pouvait avancer une série de chiffres qui parlent d’eux-mêmes : 564 manuscrits autographes recensés plus 616 copies annotées ou non par Chopin, ceci pour un catalogue de 338 compositions y compris celles existant seulement sous la forme d’esquisses. Ce dernier chiffre est aussi à mettre en parallèle avec le nombre d’opus, 65, de l’opus 1, le Rondo pour piano en ut mineur, à la Sonate en sol mineur pour violoncelle et piano dédiée à son ami Auguste Franchomme, professeur de violoncelle au Conservatoire de Paris, énumération à laquelle il faut ajouter les opus posthumes 66 à 74 selon une numérotation donnée par l’éditeur Breitkopf & Härtel (1855).

2 La plus grande collection de manuscrits de Chopin se trouve naturellement en Pologne. Après la mort de Chopin à Paris le 17 octobre 1849, sa sœur Ludwika J

3 edrzejewicz aurait soustrait une partie des manuscrits conservés dans l’appartement de la place Vendôme, en aurait donné quelques-uns à ses amis et proches, puis en aurait emporté une partie en Pologne lors de son départ le 2 janvier 1850 [2].

4 Les collections polonaises ont souffert cruellement à plusieurs reprises, une première fois en 1863 lors de l’incendie du palais Zamoyski à Varsovie qui abritait plusieurs caisses de manuscrits appartenant à la famille de Chopin. Ceux qui ont été préservés ont été légués par Antoni Barcinski et son épouse à la Société Chopin à Varsovie ; d’autres ont rejoint dès le milieu du xix e siècle de grandes collections privées parmi les plus prestigieuses à l’exemple du manuscrit des Études op. 10 qui fit partie de la collection d’Aloys Fuchs à Vienne [3] puis de celle de Ludwig Landsberg à Rome.

5 En France, certains manuscrits et épreuves corrigées, après avoir appartenu aux éditeurs de Chopin, ont parfois rejoint les collections publiques à l’exemple des épreuves de l’Étude en la mineur op. 10 n° 2, publiée par l’éditeur parisien Maurice Schlesinger et qui font partie actuellement du fonds de la bibliothèque-musée de l’Opéra [4].

6 A joué également un rôle important dans l’histoire de ces manuscrits le cercle d’amis proches qui contribuait activement – comme en témoigne la correspondance – à la diffusion des œuvres de Chopin : Julian Fontana, Édouard Wolff, Adolph Guttmann et Auguste Franchomme [5].

7 Enfin, en conformité avec ses relations mondaines et son cercle d’élèves, Chopin a multiplié volontiers les dons de manuscrits offerts en guise de présents le plus souvent sous la forme de feuilles d’album. Contrairement à une idée reçue, ces albums n’ont pas été constitués seulement par des jeunes filles de la bonne société mais aussi par des collectionneurs comme le sculpteur Dantan ou le secrétaire général du Conservatoire de Paris, Alfred de Beauchesne. Le cas le plus exemplaire de cette diffusion sous la forme de feuillets d’album est celui de la Valse en fa mineur op. 70 n° 2, non publiée du vivant de Chopin, mais dont on connaît quatorze copies ! Les noms des dédicataires de trois des cinq exemplaires conservés à Paris donnent une image significative du milieu socio-culturel dans lequel évoluait Chopin : son élève Élise Gavard [6], Marie de Krudner [7], et la baronne Charlotte, fille de James de Rothschild, à laquelle Chopin dédia également la Valse op. 64 n° 2 puis en 1842 la Valse en la bémol majeur op. 69 n° 1[8].

8 Quelle place occupe donc la collection de manuscrits conservés à Paris ?

9 Rappelons que le département de la Musique a le privilège de conserver les archives d’un grand spécialiste de Chopin, Édouard Ganche (1880-1945), infatigable animateur de la Société Chopin avant la Deuxième Guerre mondiale, sa collection d’autographes ayant par ailleurs rejoint la Pologne [9].

10 Pour beaucoup de manuscrits [10], il est possible de reconstituer au moins partiellement le chemin parcouru et de les rattacher à l’un des schémas esquissés ci-dessus. Quant à la place de chacun de ces manuscrits dans l’évolution du processus compositionnel de chaque œuvre, elle sera explicitée dans l’article de Jean-Jacques Eigeldinger [11].

11 L’un des plus importants manuscrits autographes conservés à Paris, celui de la Ballade en fa majeur op. 38 dédiée à Robert Schumann, a été donné à la bibliothèque du Conservatoire par Camille Saint-Saëns en 1919 [12]. De son histoire discontinue mais partiellement documentée, nous savons qu’il a été donné par le violoncelliste Hippolyte Prosper Seligmann (1817-1882) à Théodore Ritter (1838-1886). La version actuelle fut terminée à Nohant en septembre 1839 [13] et publiée à Paris par Étienne Troupenas en 1840.

12 Plusieurs manuscrits proviennent du don fait en 1951 par Mme Claire Lemire-André, descendante d’Auguste Franchomme, de l’énorme collection de manuscrits de l’ami de Chopin [14]. En témoigne le Grand duo concertant sur des thèmes de Robert le Diable pour violoncelle et piano [15] « l’un des plus authentiques témoignages d’une amitié jamais démentie ». D’autres sources manuscrites de la main de Franchomme prennent toute leur importance quand on sait que le manuscrit original de la main de Chopin est perdu. C’est le cas d’une œuvre datant des années où Chopin était encore à Varsovie, le Concerto pour piano en mi mineur op. 11 qui sera dédié à Frédéric Kalkbrenner au moment de sa publication [16]. Provient également de Franchomme un fragment de la Sonate pour violoncelle et piano en sol mineur op. 65[17]. Franchomme avait également recopié plusieurs pièces, la Fantaisie-Impromptu en do dièse mineur, la Mazurka en la mineur op. 67 n° 4 et l’une des mélodies sur des poèmes de son ami Stefan Witwicki « Wiosna » op. 74 n° 2[18].

Frédéric Chopin, Valse en fa mineur op. 70 n° 2

figure im1

Frédéric Chopin, Valse en fa mineur op. 70 n° 2

Manuscrit autographe, [1843]
BNF, Musique, Ms 117
Dédicacée à Élise Gavard, fille de son ami l’éditeur Gavard.
Voir cat. 113

Gabriel Lépaulle (1804-1886), « Le cloître », acte III, tableau 2 de l’opéra Robert le Diable de Giacomo Meyerbeer, créé le 21 novembre 1831 à l’Opéra de Paris

figure im2

Gabriel Lépaulle (1804-1886), « Le cloître », acte III, tableau 2 de l’opéra Robert le Diable de Giacomo Meyerbeer, créé le 21 novembre 1831 à l’Opéra de Paris

BNF, bibliothèque-musée de l’Opéra, Musée 1950
Le 21 novembre 1831, Chopin assiste à la première représentation de cet opéra de Meyerbeer, ce « chef-d’œuvre de l’école nouvelle ». Dans cette scène d’un romantisme noir, à l’acte III, le cloître de Sainte-Rosalie sert de théâtre à la procession et à la bacchanale des fantômes de nonnes damnées.
Voir cat. 98

13 Le manuscrit de la Tarentelle op. 43[19] fut longtemps considéré comme un autographe de Chopin, fait qui illustre la forte parenté des écritures entre le compositeur et son ami de jeunesse Julian Fontana. Donné par celui-ci au pianiste Édouard Wolff [20], il parvint enfin dans la collection d’Auguste Vincent léguée par celui-ci au Conservatoire de Paris.

Frédéric Chopin, « 1er Concerto » (Concerto pour piano en mi mineur op. 11)

figure im3

Frédéric Chopin, « 1er Concerto » (Concerto pour piano en mi mineur op. 11)

Copie manuscrite d’Auguste Franchomme, [seconde moitié du xix e siècle]
BNF, Musique, Ms 10464
Voir cat. 104

Frédéric Chopin, Deuxième Scherzo en si bémol mineur op. 31

figure im4

Frédéric Chopin, Deuxième Scherzo en si bémol mineur op. 31

Manuscrit autographe pour l’édition, [1837]
BNF, Musique, Ms 106
Voir cat. 106

14 Un autre exemple où la transmission du manuscrit s’opère depuis l’entourage de Chopin vers le monde des collectionneurs est celui du Deuxième Scherzo en si bémol mineur op. 31[21]. Il fut donné par la sœur de Chopin Ludwika au pianiste compositeur norvégien Thomas Tellefsen (1823-1874). « Élève, ami et religieux admirateur de Chopin » selon la Revue et Gazette musicale de Paris, il l’accompagna dans sa dernière tournée en Angleterre et en Écosse en 1848, puis, après la mort de Chopin, continua son enseignement auprès de nombre de ses élèves de l’aristocratie. On lui doit chez l’éditeur Richault en 1860 une Collection des œuvres pour le piano par Frédéric Chopin[22]. Le Scherzo fut légué au Conservatoire de Paris par le grand collectionneur Charles Malherbe (1853-1911), bibliothécaire de l’Opéra et éditeur, avec Saint-Saëns, des œuvres complètes de Rameau [23]. L’esquisse de la Valse en ré mineur op. 64 n° 1 provient aussi de la collection de Charles Malherbe en une version qui peut être comparée avec le feuillet d’album provenant de la collection Rothschild [24]. Enfin, l’avisé collectionneur possédait aussi le manuscrit de la Mazurka en si majeur op. 63 n° 1 daté « Nohant 1846 » et témoignage du dernier été passé auprès de George Sand et de sa famille [25].

Frédéric Chopin, Berceuse en ré bémol majeur op. 57

figure im5

Frédéric Chopin, Berceuse en ré bémol majeur op. 57

Manuscrit autographe, [vers 1844]
BNF, Musique, Ms 115
Voir cat. 118

15 Le nom d’Élise Gavard, dédicataire de la Berceuse en ré bémol majeur op. 57, apparaît sur une liste d’élèves de Chopin dressée par Jane Stirling [26]. Ce manuscrit lui aurait appartenu. Il fait partie du legs Rothschild [27].

16 Les albums d’autographes constituent une source utile et significative pour l’histoire de la transmission des œuvres de Chopin. Alfred de Beauchesne fut d’abord le secrétaire de Luigi Cherubini avant de devenir secrétaire du Conservatoire au moment où Cherubini en prit la direction. L’album s’ouvre sur une composition de Cherubini du 30 juin 1835. Il est pourvu d’une « Table alphabétique et biographique des compositeurs, instrumentalistes et chanteurs qui ont écrit sur cet album » dans laquelle se trouvent quelques notes biographiques sur Chopin dont celle-ci : « Il avait un sentiment très distinct de sa haute supériorité. » L’extrait de deux lignes du Prélude op. 28 n° 20 est daté « Paris 30 janvier 1840 » [28].

17 De même nature fragmentaire sont l’incipit et la dédicace de la première des Trois nouvelles études (en fa mineur) consignés dans l’album du statuaire Jean-Pierre Dantan le jeune le 16 juin 1841. Ces études seront publiées dans la Méthode des méthodes pour le piano de François-Joseph Fétis et Ignaz Moschelès. L’album d’autographes de musique de Dantan jeune qui fut constitué de 1835 à 1869 et légué par lui à la Bibliothèque impériale se distingue par la qualité des contributions et des compositeurs sollicités : Rossini, Cherubini, Meyerbeer, Liszt, Thalberg, Paganini, Berlioz, Pauline Viardot, Kalkbrenner, Moschelès [29].

18 Pour certains manuscrits, l’absence de traces de provenance doit être constatée même si l’on peut espérer que l’historiographie chopénienne lèvera un jour les mystères de leur transmission. C’est le cas du Nocturne en fa mineur op. 55 n° 1 publié en 1844 avec une dédicace à Jane Stirling [30] ou de la Mazurka en mi mineur op. 41 n° 1[31].

Achille Dévéria (1800-1857), Une soirée musicale, 1844

figure im6

Achille Dévéria (1800-1857), Une soirée musicale, 1844

BNF, Estampes et Photographie, Kd matière 8 (boîte folio)
Voir cat. 61

19 Quant aux copies, certaines revêtent un intérêt particulier notamment pour les œuvres de jeunesse. Ainsi celle de la Polonoise en si bémol mineur, avec un trio sur les thèmes de la Gazza ladra de Rossini, œuvre de jeunesse datant de l’époque où Chopin se trouvait encore à Varsovie, et qui aurait été copiée par Oskar Kolberg [32], signalée dans les années 1935 et retrouvée récemment dans les archives administratives de la bibliothèque du Conservatoire. Cette pièce rare provient également de la collection de Charles Malherbe dont on peut mesurer ainsi une fois de plus la sûreté de choix et de goût.

Notes

  • [1]
    Krystyna Kobylanska, Rekopisy utworow Chopina Katalog / Manuscripts of Chopin’s works. Catalogue, Varsovie, Polskie Wydawnictwo Muzyczne [Éditions musicales polonaises], 1977, 2 vol. Référence par la suite abrégée sous la forme KK et un chiffre.
  • [2]
    Jean-Jacques Eigeldinger, Chopin vu par ses élèves, Paris, Fayard, 2006, p. 281-282.
  • [3]
    Dans sa correspondance, Chopin rend compte d’une visite à Fuchs.
  • [4]
    KK 121. Voir cat. 92. Cotage S. 1399. Corrections de doigtés, de dynamiques et d’articulations.
  • [5]
    Le 27 avril 1832, l’éditeur parisien Maurice Schlesinger annonce à l’éditeur de Leipzig, Frédéric Kistner, avoir acheté à Chopin moyennant 1 600 francs tout ce qu’il possédait en portefeuille soit cinq œuvres, les deux concertos en mi mineur et fa mineur, le Rondo avec orchestre op. 14, le Trio pour piano, violon, violoncelle op. 8 et la Fantaisie avec orchestre sur des airs polonais op. 13. Pour mettre au net ces 400 pages de musique, Schlesinger utilise tout au long de l’année 1832 Louise et Aristide Farrenc qui se plaignent de ne pouvoir obtenir de Chopin « paresseux et original à l’excès » une mise au net de ses manuscrits. S’y ajouteront les huit mazurkas op. 6 et 7, les Trois nocturnes pour piano op. 9 et les Douze études op. 10 (K. Kobylanska, op. cit., p. 43, 62-64).
  • [6]
    KK 1015. Voir cat. 113.
  • [7]
    KK 1013. Voir cat. 112.
  • [8]
    KK 1017. Voir cat. 114. KK 1023. Voir cat. 115. Acq. 19139. KK 1024. Voir cat. 116. Provenance A. Franchomme. Le manuscrit autographe de la Valse en la bémol majeur op. 69 n° 1 (KK 990, BNF, Musique, Ms 121) fait partie du legs Rothschild (voir note 27). Copie d’A. Franchomme : KK 992, BNF, Musique, Ms 10511. De même que le manuscrit autographe de la Valse op. 64 n° 2 (KK 860, voir cat. 91) dont l’esquisse se trouve à la bibliothèque-musée de l’Opéra (voir cat. 89), manuscrit qui pourrait provenir de Clotilde de Caraman et peut-être de la princesse Marcelline Czartoriszka.
  • [9]
    Sur le fonds Édouard Ganche à la BNF, voir Jean-Jacques Eigeldinger et Jean-Michel Nectoux, « Édouard Ganche et sa collection Chopin », Revue de la Bibliothèque nationale, n° 7, mars 1983.
  • [10]
    Cet article concerne essentiellement les manuscrits autographes, mais il est utile de rappeler l’existence de copies qui témoignent à leur manière de la diffusion de l’œuvre de Chopin. Ainsi la Mazurka en si bémol majeur (KK 894, BNF, Musique, D. 10806), les trois mélodies op. 74, n° 4, 7 et 8 (KK 1119, 1136 et 1142, BNF, Musique, D. 10813).
  • [11]
    Voir p. 12-17.
  • [12]
    Camille Saint-Saëns a fait don à la bibliothèque du Conservatoire de l’ensemble de ses manuscrits autographes. Ceux-ci font partie des collections de la BNF depuis le rattachement de la bibliothèque du Conservatoire en 1935 puis des collections du département de la Musique à partir de sa création en 1942. Observation valable pour les manuscrits de Chopin entrés à la bibliothèque du Conservatoire avant 1935.
  • [13]
    KK 602. Voir cat. 43. N° d’entrée 34231. KK cite une annonce de la maison Charavay sans date : serait-ce l’origine de l’achat par Saint-Saëns ?
  • [14]
    M. Debrun, « Un manuscrit autographe de F. Chopin et A. Franchomme à la bibliothèque du Conservatoire », Revue de Musicologie, décembre 1956, t. 38, p. 168-170. Épouse de René Édouard-André (1867-1942), fils d’Édouard André (1840-1911) et de Louise Franchomme (1844-1873). La fille aînée de Franchomme, Cécile (1838-1903), avait été l’élève de Camille Dubois O’Meara, elle-même élève de Chopin.
  • [15]
    KK 901. Frédéric Chopin, Auguste Franchomme, « Grand Duo Concertant / pour Piano et Violoncelle / sur des thèmes de Robert le Diable / Dédié à Mademoiselle / Adèle Forest / Par Frédéric Chopin / et Auguste Franchomme / violoncelle solo de l’opera Nal italien et / premier violoncelle de la Chambre du Roi ». Manuscrit de la main d’Auguste Franchomme, [1833]. 22 p. BNF, Musique, Ms 10310. Don 6700. Manuscrit pour l’édition, Paris, Maurice Schlesinger, 1833. Cotage M.S. 1376. Adèle Forest, fille de l’avocat Jules Forest, résidant près d’Azay-sur-Cher, devenue Mme Alfred de Lauverjat, élève occasionnelle de Chopin, jouait de temps en temps cette œuvre (J.-J. Eigeldinger, op. cit., p. 283-285).
  • [16]
    KK 176. Voir cat. 104. Don 6853. Le concerto en mi mineur (en fait le deuxième concerto, le premier étant celui en fa mineur) fut créé à Varsovie en octobre 1830. Sous la cote Ms 10465 (KK 177) est conservée la réduction pour piano des instruments à vent. Don 6854.
  • [17]
    KK 875, BNF, Musique, Ms 116. Maestoso, mesures 24-42. Copie par Franchomme de la partie de violoncelle KK 885, BNF, Musique, Ms 10510.
  • [18]
    KK 934, 959-960 et 1111. BNF, Musique, Ms 10491. Don 6380.
  • [19]
    KK 655. Voir cat. 103. Ex-libris Aug. Vincent. Autre mention : « Manuscrit de F. Chopin, op. 43. Tarentelle, offert par lui à son ami Ed. Wolff qui lui-même en a fait don à son élève et ami Aug. Vincent ».
  • [20]
    Édouard Wolff (1816-1880), pianiste et compositeur, originaire de Varsovie, il s’installe à Paris en 1835. Auteur de près de 350 compositions pour le piano dont un concerto dédié à Chopin.
  • [21]
    KK 505. Voir cat. 106. Avec le cotage de l’éditeur Maurice Schlesinger M.S. 2494. Legs Charles Malherbe (entré en 1910).
  • [22]
    J.-J. Eigeldinger, op. cit., p. 236-238.
  • [23]
    Élisabeth Lebeau, « Un mécène de la musique : Charles Malherbe », dans Humanisme actif.
  • [24]
    KK 849, BNF, Musique, Ms 111 A, et KK 851, BNF, Musique, Ms 111 B. Sur le legs Rothschild, voir note 27.
  • [25]
    KK 836, BNF, Musique, Ms 112.
  • [26]
    J.-J. Eigeldinger, op. cit., planche 6.
  • [27]
    KK 775. Voir cat. 118. Le legs Rothschild est enregistré sous le numéro 29450 dans le registre d’entrée de la bibliothèque du Conservatoire sans autre précision que « Manuscrits de Chopin ». La BNF conserve aussi deux copies cotées D. 10809 et D. 10810 (KK 779 et KK 780). Font également partie du legs Rothschild la Valse en ré bémol majeur op. 64 n° 1, la Valse en do dièse mineur op. 64 n° 2 (voir cat. 91), la Valse op. 69 n° 2, la Valse op. 70 n° 1 (KK 1010, BNF, Musique, D. 10812) et la Marche funèbre en ut mineur op. 72 (KK 1063, BNF, Musique, D. 10807, copie datée 23 novembre 1849) dont le département possède une autre copie (BNF, Musique, D. 11765).
  • [28]
    KK 458. Voir cat. 108. Album vendu à l’hôtel Drouot en 1877.
  • [29]
    KK 907. Voir cat. 32.
  • [30]
    KK 749. Voir cat. 107. L’exemplaire des œuvres de Chopin ayant appartenu à Jane Stirling (voir cat. 117) est un témoignage essentiel des révisions et corrections apportées par le compositeur sur ses éditions, avec celui provenant de Camille Dubois O’Meara (voir cat. 109) donné par elle à Louis Diémer puis par celui-ci au Conservatoire en 1919.
  • [31]
    KK 628. Voir cat. 77. N° d’entrée 26584 (1891).
  • [32]
    KK 1189. BNF, Musique, Ms 24371. Fac-similé F.S. 251. Voir inédit p. 52-55.
Catherine Massip
Cette publication est la plus récente de l'auteur sur Cairn.info.
Mis en ligne sur Cairn.info le 01/08/2011
https://doi.org/10.3917/rbnf.034.0005
Pour citer cet article
Distribution électronique Cairn.info pour Bibliothèque nationale de France © Bibliothèque nationale de France. Tous droits réservés pour tous pays. Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partiellement ou totalement le présent article, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public sous quelque forme et de quelque manière que ce soit.
keyboard_arrow_up
Chargement
Chargement en cours.
Veuillez patienter...