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1 le tournant transnational étudié par la sociologie des mobilisations depuis une quinzaine d’années [1] laisse parfois penser que ce processus est nouveau. Rien n’est moins vrai. En témoigne l’histoire déjà longue des luttes liées à la sexualité auquel est consacré ce dossier. À l’image des mouvements de femmes d’ampleur internationale [2], ceux relatifs aux minorités sexuelles ont démarré il y a fort longtemps, tout d’abord autour de Magnus Hirschfeld [3], puis avec le mouvement « homophile » [4], qui a précédé de plusieurs décennies le moment révolutionnaire des années 1970 [5].

2 L’internationalisation des causes sexuelles a cependant connu d’importantes transformations au fil du temps, notamment et surtout lorsque la sexualité est devenue l’objet d’une gouvernance mondiale et, dans ce cadre, d’actions orientées vers le Sud. Nous examinerons ici quelques étapes de cette histoire, étant précisé que par « causes sexuelles » nous entendons les mobilisations liées à la sexualité, lesquelles s’insèrent dans un processus plus large de globalisation de la sexualité [6].

Politisation et internationalisation des questions sexuelles

3 Si les questions sexuelles n’ont pas attendu la seconde moitié du XXe siècle pour faire l’objet de politisations (au sens de politics comme de policies), c’est tout de même à la suite des luttes féministes puis gays et lesbiennes apparues au cours de cette période en Amérique du Nord et en Europe que la nature politique du sexe a été affirmée haut et fort. Ainsi, depuis les mouvements de « libération sexuelle » des années 1970, les mobilisations liées à la sexualité se sont multipliées dans divers contextes, de même que leur internationalisation, bien qu’en la matière la distinction entre le national et l’international n’aille pas toujours de soi [7].

4 Notons toutefois que l’univers de causes constitué autour de la sexualité n’est ni homogène ni clairement séparable d’autres domaines. Il se rapproche en particulier des causes liées au genre, mais aussi à la santé [8]. Une grande partie des mobilisations récentes touchant à la sexualité découlent du féminisme de la seconde vague et plus précisément des revendications qui, dans ce cadre, ont porté sur la sexualité des femmes : pour son contrôle par les femmes elles-mêmes et contre les contraintes physiques imposées par les hommes. Le phénomène de « libération sexuelle » voit alors émerger dans différents pays d’Europe et d’Amérique du Nord des revendications qui proposent en premier lieu de contrôler la fécondité et de dissocier le plaisir sexuel de la reproduction, revendications parfois accompagnées de réformes juridiques [9]. À l’origine de ces mobilisations, il y a un important travail de dénonciation et de dévoilement des violences masculines, notamment sexuelles [10]. Dans ce tableau, la prostitution occupe une place à part : bien que présente dans les débats militants, elle apparaît comme une question très clivante puisque traitée par les un/es comme un enjeu de liberté et par les autres comme une contrainte imposée, une forme de violence faite aux femmes [11].

5 Durant cette période du féminisme de la seconde vague, au cours de laquelle différents pays connaissent des évolutions comparables sur le plan des mobilisations et des contextes juridiques, les savoir-faire militants circulent entre certains pays (voir les contributions dans ce dossier de Pauline Delage et Lucile Ruault). La dimension internationale des mobilisations tient alors aux relations que les militant/es entretiennent sous forme soit d’échanges entre groupes ou individus engagés, soit de constitution de réseaux.

6 Un autre grand ensemble de mobilisations, héritières des précédentes, porte sur les minorités sexuelles. Dès le milieu des années 1990, un premier article est publié qui fait état du cadrage international de ces mobilisations via le prisme des droits humains [12], tandis que commence bientôt à être interrogée la globalisation non seulement de l’homosexualité [13] mais aussi, plus spécifiquement, des mouvements homosexuels [14]. Le premier ouvrage collectif qui paraît, en 1999, sur ces mobilisations se contente de rassembler des études consacrées à leur développement dans différentes régions du monde, sans accorder une grande attention à la question des liens transnationaux [15]. Celui qui est publié douze ans plus tard s’attache davantage à envisager cette dimension [16]. Par la suite, d’autres volumes étudient plus précisément l’influence des normes globales sur différents contextes locaux [17], la transnationalisation au prisme des droits humains [18], l’effet produit sur les relations internationales [19] ou encore la circulation vers le Sud d’énoncés militants occidentaux [20].

L’ère des droits et de la santé sexuels

7 L’internationalisation des causes liées à la sexualité connaît un tournant important avec l’organisation, dans les années 1990, de conférences onusiennes qui instaurent les « droits reproductifs et sexuels » en normes globales. La Conférence internationale sur la population et le développement, organisée au Caire en 1994, puis la quatrième Conférence mondiale sur les femmes, organisée à Pékin en 1995, affirment le droit des femmes à contrôler leur sexualité. De la première, qui a donné lieu au Programme d’action du Caire signé par près de 200 pays, émerge la notion de « droits sexuels » : d’abord inféodée à la notion de « droits reproductifs » et parallèle, mais parfois synonyme, à celle de « santé sexuelle », elle s’autonomise peu à peu et acquiert une définition propre [21], prolongée par la notion de « citoyenneté sexuelle » [22]. De manière révélatrice, les hommes ne sont pas pris en compte dans cette sexualisation des droits humains [23] qui, en revanche, ouvre la voie à l’homosexualisation de ces derniers : à partir de 2007, les minorités sexuelles bénéficient, elles aussi, d’un texte international, les « principes de Yogyakarta » [24].

8 Avec cette focalisation sur les droits se renforcent les connexions Nord-Sud qui vont achopper sur la dimension inégalitaire des relations entre groupes mobilisés [25]. Certes, les conférences onusiennes ont permis la rencontre entre militant/es du Nord et du Sud [26] et ce contexte a impulsé des mobilisations transnationales, même si l’application du Programme d’action du Caire, notamment son intégration dans les objectifs du millénaire, est considérée comme peu satisfaisante [27]. Pourtant, les militantes du Nord ne comprennent pas toujours les réserves des femmes africaines ou musulmanes, en particulier sur la sexualité [28]. L’attention croissante accordée aux pays du Sud implique alors une réorientation des engagements vers les logiques de l’aide au développement plus que vers celles de l’activisme [29].

9 Si les préoccupations liées à la santé sexuelle, et plus particulièrement à la lutte contre le sida, ont pour effet de renforcer cette dualité entre logique militante et logique d’aide au développement, elles rendent également possibles, grâce à des financements disponibles, des formes de mobilisation locales liées à la sexualité. En découle cependant un effet d’imposition ou de distorsion des catégories de sens commun. Ainsi, dans différents pays d’Afrique, certaines actions des ONG ou des associations de lutte cotre le sida redéfinissent comme relevant de l’homosexualité [30] ou de la prostitution [31] des pratiques qui ne sont pas toujours considérées comme telles localement. Ce phénomène de traduction ambigüe des catégories de mobilisation se retrouve, au-delà du sida, dans la lutte contre le harcèlement sexuel en Égypte (voir la contribution de Aymon Kreil) ; il concerne plus largement les logiques de circulation internationale des normes.

Circulation ou transfert de normes ?

10 La diffusion des objets et des modalités d’engagement est une question récurrente de la littérature sur les mobilisations collectives, notamment à l’échelle transnationale. À propos des questions sexuelles – mais cela ne leur est pas spécifique [32] –, la littérature traite différemment la diffusion des mouvements entre pays du Nord, d’une part, et entre pays du Nord et du Sud, d’autre part. Concernant le second cas, de nombreux travaux portent sur les difficultés d’application locale de normes globales, question elle aussi classique des études sur le transnational.

11 Quelques auteurs montrent pourtant que la circulation des formes de mobilisation peut s’accomplir dans différentes directions, des pays occidentaux aux pays non occidentaux ou inversement [33], et que les éléments qui circulent sont malléables et sujets à transformation selon les contextes de réception. Cette recontextualisation des causes est soulignée dans le cas de la lutte contre les violences sexuelles aux Pays-Bas et en Espagne [34], ou dans celui de la réception de la norme d’élimination de toute discrimination envers les femmes, qui fait l’objet de plusieurs formes de « traduction » locale [35]. Certaines auteures nomment « vernacularisation » ce processus d’adaptation locale des normes globales [36].

12 Si la domestication des formes de mobilisation d’inspiration étrangère ou des normes internationales induit presque systématiquement des dissensions ou des divergences, celles-ci ne sont pas toujours de même nature. Par exemple, au moment où Act Up, organisation de lutte contre le sida à forte composante homosexuelle, a été créée en France en 1989, sur le modèle de son homonyme new-yorkaise, de nombreux commentateurs ont affirmé que ses méthodes activistes n’étaient pas adaptées au contexte français [37]. De même, face à l’adoption du sigle LGBT dans la plupart des pays d’Amérique du Nord et d’Europe, des représentants de catégories jugées lésées ont formulé de nombreuses critiques [38]. Dans ces exemples, ce sont les groupes locaux qui adoptent un modèle ou une norme d’origine étrangère. Dans les pays du Sud, ce processus est parfois plus proche de l’imposition ou de l’obligation structurelle (voir la contribution de Lucille Gallardo), ce qui n’empêche pas l’existence de marges de manœuvre. Ainsi, des militant/es du Sud ont pu transformer la norme internationale contre les mutilations génitales féminines en norme régionale adoptée par l’Union africaine, dans l’espoir qu’elle soit appliquée par les différents pays qui la composent (voir la contribution de Lison Guignard). Par ailleurs, l’internationalisation des causes sexuelles ne rencontre pas dans tous les cas le même succès. Par exemple, la cause des travailleur/ses du sexe n’a pas connu de développement pérenne à cette échelle et la littérature qui en traite demeure très limitée [39]. La tentative d’appliquer à ce groupe un cadrage en termes de droits humains – « Sex workers rights are human rights » [40] – ne semble pas avoir permis la réussite d’un mouvement international, alors que des mobilisations locales existent dans de nombreux pays. À l’inverse, la cause de l’égalité des droits entre homosexuels et hétérosexuels et, plus précisément, la reconnaissance juridique des unions de même sexe ont remporté un franc succès dans une partie du monde au cours de ces vingt dernières années. Bien que les termes du débat aient été différents d’un contexte à l’autre [41], celui-ci s’est imposé dans divers pays [42]. En Europe, les mouvements transnationaux ont bénéficié du cadre politique de l’Union européenne pour faire entendre leurs revendications dans les pays au départ les moins réceptifs (voir la contribution de Phillip M. Ayoub et David Paternotte). Toutefois, les causes sexuelles ne se limitent pas aux mobilisations « progressistes », elles comprennent également des mouvements « conservateurs » tout aussi puissants, sinon plus. Au cours de ces dernières décennies, les questions sexuelles ont suscité des mobilisations contrastées. Aux États-Unis, au début des années 1980, certaines d’entre elles ont été pensées à travers la notion de « moral panic » puis de « sex panic » [43], et plus récemment d’« opposing movements » [44]. La lutte contre diverses formes de sexualité s’est développée notamment avec l’internationalisation des mouvements familialistes ou de la droite chrétienne d’origine états-unienne [45] ; les mobilisations contre l’homosexualité en Ouganda en sont un exemple édifiant [46]. Ce sont également des organisations issues de différents pays du Nord ou du Sud qui se sont constituées en réseaux et ont milité auprès des Nations unies contre certains droits reproductifs et sexuels [47]. De manière plus spécifique, la lutte contre l’homosexualité s’est globalisée, notamment au Sud, en même temps que celle en faveur des droits égaux [48]. Plus récemment, dans le prolongement des mobilisations contre la reconnaissance juridique des couples de même sexe [49], les mobilisations anti-gender se sont internationalisées en Europe, de l’Est comme de l’Ouest [50]. Enfin, un dernier niveau de polarisation a concerné les normes candidates à l’internationalisation : depuis quelques années, par exemple, la norme reconnaissant l’orientation sexuelle et l’identité de genre comme des motifs de protection internationale au titre des droits humains voit s’affronter des pays défendant des conceptions radicalement opposées [51].

Internationalisation et nationalismes sexuels

13 La circulation internationale des causes sexuelles et en particulier la logique de diffusion Nord-Sud des mobilisations produisent des effets locaux d’altérisation que recouvre la notion de « nationalisme sexuel » [52]. Dans certains pays (plutôt du Nord), le fait de se revendiquer de la « démocratie sexuelle » [53] permet de se distinguer de « cultures » ne partageant pas les mêmes valeurs. Dans d’autres pays (plutôt du Sud), l’affirmation de valeurs propres permet de rejeter les normes des pays jugés conquérants en matière de mœurs autant que de politique ou d’économie. L’élaboration des valeurs sexuelles locales s’établit partout dans une série de face à face transnationaux. Dans cette logique, la mise en scène de certains phénomènes localisés permet parfois de soutenir les politiques sexuelles internationales promues par quelques États dominants. C’est le cas du viol qui a provoqué la mort d’une jeune femme en Inde en 2012. Cette affaire, qui a fait l’objet d’une médiatisation internationale de grande ampleur, notamment aux États-Unis, a permis de souligner l’opposition entre deux Inde et, à travers elles, entre deux mondes : celui incarné par cette « femme nouvelle du Tiers Monde », moderne et occidentalisée, et celui dans lequel les femmes dépourvues de pouvoir sont soumises aux comportements brutaux, voire primitifs des hommes des classes populaires [54].

14 Ces logiques d’altérisation par la sexualité peuvent donc aussi produire des phénomènes de divisions à l’intérieur des frontières nationales. C’est le cas dans divers pays d’Europe ou d’Amérique du Nord où les questions sexuelles et « raciales » s’imbriquent, comme l’a bien montré, en France, le débat médiatique relatif à l’homosexualité chez les populations issues de « l’immigration postcoloniale », selon l’expression des Indigènes de la République. Au début de l’année 2013 en effet, une micro-controverse a eu lieu sur Internet autour de la parution de l’ouvrage Les féministes blanches et l’empire[55] et de la question de l’« impérialisme gay ». Un premier article dénonçant l’idée soutenue par les auteurs du livre d’une collusion entre impérialisme et féminisme [56] a été suivi, entre autres, d’une tribune de l’écrivain marocain Abdellah Taïa rejetant la thèse d’une imposition de l’homosexualité aux pays arabes par les pays occidentaux [57], puis d’un long texte de la représentante des Indigènes de la République, Houria Bouteldja [58]. Celle-ci a expliqué qu’elle refusait de se prononcer en faveur du « mariage pour tous » en vertu d’une approche décoloniale visant à favoriser la cohérence politique parmi les populations qu’entendent représenter les Indigènes de la République, et ce au prix éventuel du sacrifice des « alliés blancs » supposément acquis à la cause homosexuelle.

15 Cette position s’appuie sur deux débats critiques ouverts au cours de la décennie 2000 [59]. Le premier, qui porte sur l’« impérialisme sexuel » [60], a démarré avec la publication en 2002 d’un article de Joseph Massad condamnant le combat mené par une « Internationale gay » qui chercherait à imposer une conception occidentale de l’homosexualité dans des contextes qui ne s’y prêteraient pas et où ces actions produiraient même des effets néfastes d’accroissement de la répression de l’homosexualité. Le second, qui porte sur l’« homonationalisme » [61], est né de la publication en 2007 d’un texte de Jasbir Puar décrivant par ce terme la propension d’une partie du monde occidental à désigner l’homophobie comme extérieure à ses frontières et à stigmatiser de la sorte d’autres parties du globe, mais aussi certaines populations ou pratiques à l’intérieur des frontières nationales. Ainsi, ces dernières années, les droits des femmes et des minorités sexuelles ont été considérés dans certains pays comme incompatibles avec certaines opinions ou pratiques religieuses [62], et c’est pour condamner cette instrumentalisation croissante des questions raciales et religieuses par les mouvements féministes et homosexuels que Judith Butler a refusé le Prix du Courage lors de la Gay pride de Berlin en 2010.

16 L ’application aux causes sexuelles d’un cadrage relevant des droits humains semble reposer, au sein et au sujet des mobilisations, la question classique de l’opposition entre universalisme et relativisme. Les débats connus sur le relativisme culturel, qui ont marqué très tôt l’anthropologie coloniale, se sont finalement prolongés en période postcoloniale par des débats sur l’universalité des droits humains [63] dans un contexte de gouvernance globale, de militantisme transnational et d’aide au développement. Dans les années 1970, ces débats ont fait rage en France au sein du mouvement des femmes, mais ils se sont profondément renouvelés, ces deux ou trois dernières décennies, avec la prise en compte des féminismes des Suds ou islamiques [64], parfois dits de la troisième vague. Au demeurant, l’évolution des causes sexuelles est loin d’être linéaire. La stagnation, voire les reculs sur les droits sexuels diagnostiqués depuis les conférences onusiennes des années 1990, le tournant familialiste suivi par les conférences les plus récentes et le développement dans différentes régions du monde (au Nord comme au Sud) de fortes contre-mobilisations face aux diverses revendications sexuelles sont massifs. Il n’en demeure pas moins que l’approche en termes de droits, qui se développe elle aussi partout, montre que l’universalité des droits humains fonctionne comme une prophétie autoréalisatrice. Sa promotion, qui était loin d’aller de soi au début, a finalement convaincu partout des représentants de groupes minorisés qui se sont reconnus dans cette position et s’en sont saisis. Dès lors, l’opposition universalisme versus relativisme se révèle être un faux dilemme : pour bien des groupes mobilisés dans les Suds, l’enjeu n’est plus de savoir si les droits humains sont universels ou relatifs, mais de laisser les individus concernés dire pour eux-mêmes s’ils le sont ou non, et de prendre en considération les enjeux de pouvoirs locaux ou internationaux qui façonnent les discours et les pratiques prônant leur application [65]. ■

Notes

  • [1]
    Johanna Siméant, « La transnationalisation de l’action collective », dans Olivier Fillieule, Éric Agrikoliansky, Isabelle Sommier (dir.), Penser les mouvements sociaux : conflits sociaux et contestations dans les sociétés contemporaines, Paris, La Découverte, 2010, p. 121-144.
  • [2]
    Leila J. Rupp, Worlds of Women : The Making of an International Women’s Movement, Princeton, Princeton University Press, 1997 ; Bonnie S. Anderson, Joyous Greetings : The First International Women’s Movement, 1830- 1860, New York, Oxford University Press, 2000.
  • [3]
    Elena Mancini, Magnus Hirschfeld and the Quest for Sexual Freedom : A History of the First International Sexual Freedom Movement, New York, Palgrave Macmillan, 2010.
  • [4]
    David S. Churchill, « Transnationalism and Homophile Political Culture in the Postwar Decades », GLQ : A Journal of Lesbian and Gay Studies, 15 (1), 2008, p. 31-66 ; L. J. Rupp, « The Persistence of Transnational Organizing : The Case of the Homophile Movement », American Historical Review, 116 (4), 2011, p. 1014-1039 ; Julian Jackson, Arcadie : la vie homosexuelle en France, de l’après-guerre à la dépénalisation, Paris, Autrement, 2009.
  • [5]
    Les mouvements homosexuels occidentaux ont influencé plusieurs pays d’Amérique latine. Voir, par exemple, James N. Green, « The Emergence of the Brazilian Gay Liberation Movement, 1977-1981 », Latin American Perspectives, 29 (2), 2002, p. 38-55 ; Víctor M. Macías-González, « The Transnational Homophile Movement and the Development of Domesticity in Mexico City’s Homosexual Community, 1930-70 », dans Stephan F. Miescher, Michele Mitchell, Naoko Shibusawa (eds), Gender, Imperialism and Global Exchanges, Chichester, Wiley-Blackwell, 2015, p. 132-157.
  • [6]
    Dennis Altman, Global Sex, Chicago, The University of Chicago Press, 2002.
  • [7]
    Doris Buss, Ruth Fletcher, Daniel Monk, Surya Monro, Oliver Phillips (eds), « Sexual Movements and Gendered Boundaries : Legal Negotiations of the Global and the Local », dossier, Social & Legal Studies, 14 (1), 2005.
  • [8]
    Patrizia Romito, « Épistémologie, méthodologie et évolution sociale des études sur la santé des femmes », Nouvelles Questions féministes, 18 (2), 1997, p. 35-58 ; Anne-Françoise Praz, « L’éducation sexuelle, entre médecine, morale et pédagogie : débats transnationaux et réalisations locales (Suisse romande 1890-1930) », Paedagogica Historica : International Journal of the History of Education, 50 (1-2), 2014, p. 165-181.
  • [9]
    Sur le cas français, voir par exemple Bibia Pavard, Si je veux, quand je veux : contraception et avortement dans la société française (1956-1979), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2012.
  • [10]
    Jalna Hanmer, « Violence et contrôle social des femmes », Questions féministes, 1, 1977, p. 69-88 ; Anne Edwards, « Male Violence in Feminist Theory : An Analysis of the Changing Conceptions of Sex/Gender Violence and Male Dominance », dans Jalna Hanmer, Mary Maynard (eds), Women, Violence and Social Control : Essays in Social Theory, Atlantic Highlands, Humanities Press International, 1987, p. 13-29 ; Liz Kelly, « The Continuum of Sexual Violence », dans ibid., p. 46-60.
  • [11]
    Voir entre autres Louise Toupin, « La scission politique du féminisme international sur la question du “trafic des femmes” : vers la “migration” d’un certain féminisme radical ? », Recherches féministes, 15 (2), 2002, p. 9-40.
  • [12]
    Nicole LaViolette, Sandra Whitworth, « No Safe Haven : Sexuality as a Universal Human Right and Gay and Lesbian Activism in International Politics », Millennium : Journal of International Studies, 23 (3), 1994, p. 563-588.
  • [13]
    D. Altman, « Rupture or Continuity ? The Internationalization of Gay Identities », Social Text, 14 (3), 1996, p. 77- 94 ; D. Altman, « Global Gaze / Global Gays », GLQ : A Journal of Lesbian and Gay Studies, 3 (4), 1997, p. 417-436.
  • [14]
    Peter M. Nardi, « The Globalization of the Gay & Lesbian Socio-Political Movement : Some Observations about Europe with a Focus on Italy », Sociological Perspectives, 41 (3), 1998, p. 567-586 ; Barry D. Adam, « Theorizing the Globalization of Gay and Lesbian Movements », dans Betty A. Dobratz, Timothy Buzzell, Lisa K. Waldner (eds), Sociological Views on Political Participation in the 21st Century, Greenwich, JAI Press, 2002, p. 123-137.
  • [15]
    Barry D. Adam, Jan Willem Duyvendak, André Krouwel (eds), The Global Emergence of Gay and Lesbian Politics : National Imprints of a Worldwide Movement, Philadelphie, Temple University Press, 1999.
  • [16]
    Manon Tremblay, David Paternotte, Carol Johnson (eds), The Gay and Lesbian Movement and the State : Comparative Insights into a Transformed Relationship, Farnham, Ashgate, 2011.
  • [17]
    Kelly Kollman, Matthew Waites (eds), « The Global Politics of Lesbian, Gay, Bisexual and Transgender Human Rights », dossier, Contemporary Politics, 15 (1), 2009 ; Corinne Lennox, Matthew Waites (eds), Human Rights, Sexual Orientation and Gender Identity in the Commonwealth : Struggles for Decriminalisation and Change, Londres, Institute of Commonwealth Studies, 2013.
  • [18]
    Ryan Richard Thoreson, Transnational LGBT Activism : Working for Sexual Rights Worldwide, Minneapolis, University of Minnesota Press, 2014 ; David Paternotte, Hakan Seckinelgin, « “Lesbian and Gay Rights are Human Rights” : Multiple Globalizations and LGBTI Activism », dans D. Paternotte, M. Tremblay (eds), The Ashgate Research Companion to Lesbian and Gay Activism, Farnham, Ashgate, 2015, p. 209-223.
  • [19]
    Manuela Lavinas Picq, Markus Thiel (eds), Sexualities in World Politics : How LGBTQ Claims Shape International Relations, Londres/New York, Routledge, 2015.
  • [20]
    Ashley Tellis, Sruti Bala (eds), The Global Trajectories of Queerness : Re-thinking Same-Sex Politics in the Global South, Leyde, Brill, 2015.
  • [21]
    Sonia Corrêa, « From Reproductive Health to Sexual Rights : Achievements and Future Challenges », Reproductive Health Matters, 5 (10), 1997, p. 107-116 ; Rosalind Petchesky, « Sexual Rights : Inventing a Concept, Mapping an International Practice », dans Richard Parker, Regina Maria Barbosa, Peter Aggleton (eds), Framing the Sexual Subject : The Politics of Gender, Sexuality, and Power, Berkeley, University of California Press, 2000, p. 81-103 ; Alice M. Miller, « Sexual but Not Reproductive : Exploring the Junction and Disjunction of Sexual and Reproductive Rights », Health and Human Rights, 4 (2), 2000, p. 69-109 ; Jonathan Garcia, Richard Parker, « From Global Discourse to Local Action : The Makings of a Sexual Rights Movement ? », Horizontes Antropológicos, 12 (26), 2006, p. 13-41.
  • [22]
    Diane Richardson, « Constructing Sexual Citizenship : Theorizing Sexual Rights », Critical Social Policy, 20 (1), 2000, p. 105-135.
  • [23]
    Alain Giami, « Sexualité, santé et droits de l’homme : l’invention des droits sexuels », Sexologies, 24 (3), 2015, p. 105-113.
  • [24]
    R. R. Thoreson, « Queering Human Rights : The Yogyakarta Principles and the Norm That Dare Not Speak Its Name », Journal of Human Rights, 8 (4), 2009, p. 323-339.
  • [25]
    Jackie Smith, « Bridging Global Divides ? Strategic Framing and Solidarity in Transnational Social Movement Organizations », International Sociology, 17 (4), 2002, p. 505-528.
  • [26]
    R. Petchesky, Global Prescriptions : Gendering Health and Human Rights, Londres, Zed Books, 2003.
  • [27]
    Arlette Gautier, Chrystelle Grenier-Torres, « Controverses autour des droits reproductifs et sexuels », Autrepart, 70, 2014, p. 3-21.
  • [28]
    Claudie Gosselin, « Feminism, Anthropology and the Politics of Excision in Mali : Global and Local Debates in a Postcolonial World », Anthropologica, 42 (1), 2000, p. 43-60.
  • [29]
    Amy Lind (ed.), Development, Sexual Rights and Global Governance, Londres/New York, Routledge, 2010.
  • [30]
    H. Seckinelgin, « Global Activism and Sexualities in the Time of HIV/AIDS », Contemporary Politics, 15 (1), 2009, p. 103-118 ; H. Seckinelgin, « Global Civil Society as Shepherd : Global Sexualities and the Limits of Solidarity from a Distance », Critical Social Policy, 32 (4), 2012, p. 536-555. En ligne
  • [31]
    Voir par exemple Branwyn Poleykett, « Une expérience ambigüe : catégorisations de la sexualité marchande et lutte contre le sida au Sénégal », dans Christophe Broqua (dir.), Lutter contre le sida en Afrique, Paris, L’Harmattan, 2016, à paraître.
  • [32]
    Sur la transnationalisation des mobilisations liées au genre, voir notamment Bérengère Marques-Pereira, Petra Meier, David Paternotte (dir.), Au-delà et en deçà de l’État : le genre entre dynamiques transnationales et multiniveaux, Louvain-la-Neuve, Academia Bruylant, 2010 ; Delphine Lacombe, Anna Jarry-Omarova, Élisabeth Marteu, Brigitte Frotiée (dir.), « Le genre globalisé : cadres d’actions et mobilisations en débats », dossier, Cultures et Conflits, 83, 2011.
  • [33]
    Sean Chabot, Jan Willem Duyvendak, « Globalization and Transnational Diffusion Between Social Movements : Reconceptualizing the Dissemination of the Gandhian Repertoire and the “Coming Out” Routine », Theory and Society, 31 (6), 2002, p. 697-740.
  • [34]
    Conny Roggeband, « Translators and Transformers : International Inspiration and Exchange in Social Movements », Social Movement Studies, 6 (3), 2007, p. 245-259.
  • [35]
    Susanne Zwingel, « How Do Norms Travel ? Theorizing International Women’s Rights in Transnational Perspective », International Studies Quarterly, 56, 2012, p. 115-129.
  • [36]
    Sally Engle Merry, « Transnational Human Rights and Local Activism : Mapping the Middle », American Anthropologist, 108 (1), 2006, p. 38-51 ; Peggy Levitt, Sally Engle Merry, « Vernacularization on the Ground : Local Uses of Global Women’s Rights in Peru, China, India and the United States », Global Networks, 9 (4), 2009, p. 441-461.
  • [37]
    C. Broqua, Agir pour ne pas mourir ! Act Up, les homosexuels et le sida, Paris, Presses de Sciences Po, 2006.
  • [38]
    Massimo Prearo, « La naissance de la formule “LGBT” en France et en Italie : une analyse comparative des discours de mobilisation », Cultures & Conflits, 97, 2015, p. 77-95.
  • [39]
    Kamala Kempadoo, Jo Doezema (eds), Global Sex Workers : Rights, Resistance, and Redefinition, Londres/ New York, Routledge, 1998 ; K. Kempadoo, « Globalizing Sex Workers’ Rights », Canadian Woman Studies/Les cahiers de la femme, 22 (3-4), 2003, p. 143-150 ; Teela Sanders, Rosie Campbell, « Criminalization, Protection and Rights : Global Tensions in the Governance of Commercial Sex », Criminology & Criminal Justice, 14 (5), 2014, p. 535-548.
  • [40]
  • [41]
    Éric Fassin, « Same Sex, Different Politics : Comparing and Contrasting “Gay Marriage” Debates in France and the United States », Public Culture, 13 (2), 2001, p. 215-232.
  • [42]
    K. Kollman, « Same-Sex Unions : The Globalization of an Idea », International Studies Quarterly, 51 (2), 2007, p. 329-357 ; K. Kollman, The Same-Sex Unions Revolution in Western Democracies : International Norms and Domestic Policy Change, Manchester, Manchester University Press, 2013.
  • [43]
    Gilbert Herdt (ed.), Moral Panics, Sex Panics : Fear and the Fight over Sexual Rights, New York, New York University Press, 2009.
  • [44]
    C. Broqua, O. Fillieule (eds), « Sexuality and Opposing Movements », dossier, Social Movement Studies, 16 (4), 2017.
  • [45]
    Doris Buss, Didi Herman, Globalizing Family Values : The Christian Right in International Politics, Minneapolis, University of Minnesota Press, 2003 ; Françoise Girard, « Global Implications of U.S. Domestic and International Policies on Sexuality », Sexuality Policy Watch Working Papers, 1, 2004.
  • [46]
    Élise Demange, « De l’abstinence à l’homophobie : la “moralisation” de la société ougandaise, une ressource politique entre Ouganda et États-Unis », Politique africaine, 126, 2012, p. 25-47.
  • [47]
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  • [48]
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  • [49]
    Pour la France, voir par exemple Romain Carnac, « Les autorités catholiques dans le débat français sur la reconnaissance légale des unions homosexuelles (1992-2013) », dans Matthieu Brejon de Lavergnée, Magali Della Sudda (dir.), « Genre et christianisme : plaidoyers pour une histoire croisée », dossier, Les Cahiers de l’AFHRC, 2, 2014, p. 375-409.
  • [50]
    D. Paternotte, « Blessing the Crowds : Catholic Mobilisations against Gender in Europe », dans Sabine Hark, Paula-Irene Villa (Hrsg.), Anti-Genderismus : Sexualität und Geschlecht als Schauplätze aktueller politischer Auseinandersetzungen, Bielefeld, Transcript, 2015, p. 129-147 ; David Paternotte, Sophie van der Dussen, Valérie Piette (dir.), « Habemus gender ! Déconstruction d’une riposte religieuse », dossier, Sextant, 31, 2015.
  • [51]
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  • [52]
    Alexandre Jaunait, Amélie Le Renard, Élisabeth Marteu (dir.), « Nationalismes sexuels », dossier, Raisons politiques, 49, 2013.
  • [53]
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  • [54]
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  • [55]
    Félix Boggio Éwanjé-Épée, Stella Magliani-Belkacem, Les féministes blanches et l’empire, Paris, La Fabrique, 2012.
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  • [57]
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  • [58]
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  • [60]
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  • [61]
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  • [62]
    Jin Haritaworn, « Women’s Rights, Gay Rights and Anti-Muslim Racism in Europe : Introduction », European Journal of Women’s Studies, 19 (1), 2012, p. 73-78.
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    Carole Nagengast, Terence Turner (eds), « Universal Human Rights versus Cultural Relativity », Journal of Anthropological Research, 53 (3), 1997.
  • [64]
    Stéphanie Latte Abdallah (dir.), « Le féminisme islamique aujourd’hui », dossier, Critique internationale, 46, 2010.
  • [65]
    Les articles de ce dossier sont tirés pour partie des contributions au colloque international « Causes sexuelles : sexualités et mobilisations collectives », qui s’est tenu à l’Université de Lausanne du 5 au 7 juin 2014 à l’initiative du CRAPUL (UNIL), du CEG LIEGE (UNIL) et du GT07 de l’AISLF. Nous remercions les participant/es au colloque, la rédaction de Critique internationale, ainsi que les personnes qui ont expertisé les articles pour leurs précieux apports.
Christophe Broqua
socio-anthropologue, membre de l’UMI 233 TransVIHMI (Recherches translationnelles sur le VIH et les maladies infectieuses) et de Sophiapol (Université Paris Ouest Nanterre La Défense). Il achève actuellement une enquête au long cours sur les formes sociales et politiques de l’homosexualité face au sida en Afrique de l’Ouest. Il a notamment publié Agir pour ne pas mourir ! Act Up, les homosexuels et le sida (Paris, Presses de Sciences Po, 2006) et dirigé « La question homosexuelle et transgenre », Politique africaine (126, 2012), « Masculin pluriel », Cahiers d’études africaines (209-210, 2013), L’échange économico-sexuel (Paris, Éditions de l’EHESS, 2014) et Lutter contre le sida en Afrique (Paris, L’Harmattan, 2016).
christophe.broqua@ird.fr
Olivier Fillieule
directeur de recherche CNRS, professeur ordinaire de sociologie politique à l’Institut d’études politiques, historiques et internationales de l’Université de Lausanne et membre du CRAPUL (Centre de recherche sur l’action politique de l’UNIL). Il a récemment publié Demonstrations (avec Danielle Tartakowsky, Black Point (Canada), Fernwood Publishing, 2013) et Social Movement Studies in Europe. The State of the Art (avec Guya Accornero, Oxford/New York, Berghahn Books, 2016). La liste de ses activités de recherche et de ses publications est disponible sur Academia https://unil.academia.edu/OlivierFillieule .
olivier.fillieule@unil.ch
Marta Roca i Escoda
docteure en sociologie de l’Université de Genève, maître d’enseignement et de recherche au Centre en Études genre de l’Université de Lausanne et chercheure associée à l’Institut de droit et technologie de l’Université autonome de Barcelone et au Groupe de recherche sur l’action publique de l’Université libre de Bruxelles. Ses recherches portent sur les mobilisations du droit et sur l’action publique depuis une perspective de genre et de sexualités. Actuellement, elle travaille sur la filiation et les demandes d’accès à la parenté des couples homosexuels en considérant les exigences juridiques du libéralisme politique.
Marta.RocaEscoda@unil.ch
Dernière publication diffusée sur Cairn.info ou sur un portail partenaire
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Mis en ligne sur Cairn.info le 08/03/2016
https://doi.org/10.3917/crii.070.0009
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