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Antoine de Baecque, bien connu des lecteurs de Critique, a notamment participé au dossier que nous avions constitué en octobre 2018 autour de la figure d’André Bazin (n° 857, « André Bazin. Le regard inépuisable »). Historien et spécialiste de cinéma, professeur d’études cinématographiques à l’École normale supérieure, il a publié une trentaine d’ouvrages, d’abord consacrés à l’histoire culturelle du xviiie siècle, comme La Caricature révolutionnaire (éd. du CNRS, 1988) ou Le Corps de l’Histoire (Calmann-Lévy, 1993), puis au septième art. Biographe de Truffaut (Gallimard, 1966, avec Serge Toubiana), de Godard (Grasset, 2010) et de Rohmer (Stock, 2014, avec Noël Herpe), il a été rédacteur en chef des Cahiers du cinéma, revue dont il a retracé l’histoire dans deux tomes parus en 1991 et 1993 (Les Cahiers du cinéma. Histoire d’une revue, éd. des Cahiers du cinéma). Ses essais d’histoire du cinéma ont été réunis dans L’ Histoire-caméra (Gallimard, 2008). Il poursuit cette entreprise dans un second volume à paraître chez Gallimard en mars 2021 sous le titre : Le cinéma est mort. Vive le cinéma ! L’ Histoire-caméra 2.Critique. – Le cinéma est mort. Vive le cinéma ! Par son titre même, ce second tome de L’ Histoire-caméra à paraître très prochainement prend acte du destin toujours flottant d’une pratique sociale qui est aussi un art. Ce thème de la « mort du cinéma » – depuis les déclarations de Louis Lumière jusqu’à Netflix, sans oublier quelques moments de l’œuvre de Godard –, peut passer pour ce que les journalistes appellent un « marronnier », comme les articles sur la canicule en été…
Auteur
- Mis en ligne sur Cairn.info le 07/01/2021
- https://doi.org/10.3917/criti.883.1016
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