CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1« In varietate concordia » est la devise de l’Union européenne, que l’on pourrait traduire par : « puiser la paix dans la richesse de nos différences ». La question de la laïcité et du statut des religions l’illustre bien ; l’Europe est une mosaïque d’organisations différentes, issues de l’histoire de chaque pays, qui fonde son unité sur la volonté proclamée de respecter, entre autres, les droits fondamentaux. Jamais la laïcité n’est mentionnée, c’est pourquoi en parler en Europe est difficile aujourd’hui. Plusieurs obstacles se présentent :

Une incompréhension de la signification du mot laïcité

2C’est un lieu commun de dire que la traduction littérale du mot laïcité n’est pas porteuse du même sens dans toutes les langues. Qui a travaillé de façon suivie avec des Européens connait cette difficulté. Il n’est pas rare de devoir expliciter le sens de son propos pour être bien compris, la traduction littérale n’étant pas fidèle au sens.

3Le mot « secularism » qui est utilisé par les associations laïques anglophones n’est pas toujours bien perçu comme le principe de séparation des religions et de l’État, mais plutôt assimilé à la simple neutralité de l’État vis-à-vis des religions ou encore à une croyance non religieuse, ou encore à un mouvement opposé aux religions. Aucune référence n’est faite à la volonté d’émancipation de l’individu qui sous-tend le principe laïque.

Un rejet de la laïcité pour de mauvaises raisons

4Dans les pays situés anciennement derrière le rideau de fer, le mot laïcité provoque un rejet violent qui s’explique par leur histoire. L’Union soviétique avait installé un athéisme d’État qui voulait éradiquer la religion de façon autoritaire. Elle avait fermé des églises, pourchassé les prêtres, au nom de ce qu’elle appelait improprement laïcité. Ce détournement de langage assorti d’un dénigrement soigneusement entretenu par un clergé soucieux de restaurer son influence explique sans doute l’aversion profonde que suscite le terme.

Un rejet de la séparation des religions et de l’État

5Dans d’autres pays, c’est le principe lui-même qui est rejeté : soit que les États manifestent la volonté affirmée de maintenir le religieux dans le champ sociétal, comme en Pologne, en Irlande, en Grèce ou maintenant en Hongrie, soit que le politique et le religieux se trouvent imbriqués comme au Royaume-Uni où la reine dirige l’église anglicane. Elisabeth ii déclarait dans un discours prononcé le 6 février 2012, lors de son jubilé, que l’Église anglicane avait « tissé la structure de ce pays », qu’elle avait aidé à construire une société meilleure et qu’elle avait le devoir de protéger la liberté de toutes les croyances dans le pays, omettant, comme toujours dans la logique anglo-saxonne, de mentionner les athées, agnostiques, ou indifférents aux religions.

Une image d’intolérance attribuée à la laïcité par ses détracteurs

6Cette image négative est habilement entretenue par les détracteurs de la laïcité pour mieux la disqualifier. Les laïques sont alors présentés abusivement comme des athées opposés aux religions et qui menacent leurs libertés. S’il existe dans le camp laïque un courant qui s’affirme comme anti religieux, il ne saurait représenter la philosophie laïque. Les valeurs laïques de liberté, d’égalité, d’émancipation sont systématiquement occultées.

Une instrumentalisation de la « liberté de religion »

7Lorsqu’en France, l’ump appuyé par le gouvernement publie ses 26 propositions de la « laïcité pour mieux vivre ensemble », on constate très vite qu’est installée la confusion entre liberté religieuse et liberté de conscience, les deux expressions étant utilisées alternativement comme si elles étaient synonymes. Le code de la laïcité publié par le ministre de l’intérieur, Claude Guéant se nommera « laïcité et liberté religieuse », reprenant exactement la dialectique vaticane. Cette restriction apportée à la portée de la laïcité conduit à « oublier » la liberté de conscience des athées, agnostiques et indifférents aux religions, pour mieux donner en toutes circonstances la priorité aux religions. Qu’il s’agisse de demandes de subventions (les athées n’en réclament pas, au contraire des cultes) ou de droits particuliers. Ces demandes, toutes justifiées par la liberté de religion contribuent à maintenir les religions au premier plan de la société, alors que dans le même temps la plupart des individus s’en détachent.

8Les anglo-saxons en particulier, qualifient nos dernières lois laïques de liberticides par refus de prendre en considération la liberté de conscience de ceux qui n’ont pas de religion. Se sont-ils jamais demandé si l’imposition à la société de leur morale religieuse pouvait heurter la conscience des athées ou des indifférents aux religions, si l’affirmation que « Dieu existe » ne pouvait pas être interprétée par d’autres comme un « blasphème » athée ?

9Alors qu’en France, le législateur s’attache à limiter la liberté des uns pour laisser de la place à la liberté des autres, par souci d’égalité, ceux qui ne prennent en considération que la liberté religieuse, ne se préoccupent nullement de la préservation de cet équilibre.

10Les athées européens eux-mêmes sont si imprégnés de la nécessité de préserver « la liberté de religion » qu’il est constant de les entendre plaider cette cause, sans se rendre compte c’est leur propre liberté qu’ils occultent ainsi. Ils admettent volontiers que la liberté de conscience doit également être défendue, mais sans voir réellement qu’elle englobe toutes les libertés : croire, ne pas croire, changer de conviction etc…

11Alors devant ces difficultés, faut-il renoncer à défendre le principe de laïcité français ? Faut-il déduire qu’on a tort parce que l’on n’est pas compris ?

12Ce serait apporter une conclusion hâtive et préjudiciable à la liberté de conscience.

Tenir compte de la réalité sociologique européenne

13La sécularisation est en augmentation dans tous les États européens, tandis que dans le même temps, la pratique religieuse recule. Si la tendance est générale, les photographies instantanées présentent de gros écarts d’un pays à l’autre. Par exemple, la religion occupe une place importante pour 86 % des Polonais 74 % des Italiens, 72 % des Portugais, mais 46 % des Français et des Hollandais et 34 % des Tchèques. (Sondage tns Sofres sur 10 pays, 2005). La moyenne européenne de ceux que la religion ne concerne pas est entre 30 et 40 % selon les sources. 46 % des européens jugent que les religions « occupent trop de place » (Eurobaromètre de 2007). On peut conclure de ces indicateurs, que le principe de séparation de religions et du politique répond parfaitement, à plus ou moins long terme, aux aspirations de nos sociétés en transformation.

14Parallèlement le discours du Vatican se raidit : le pape Benoit xvi attaque violemment la sécularisation en déclarant régulièrement que l’athéisme est la cause de l’émergence du nazisme en Europe.

15Pour faire avancer le principe de laïcité au sein de l’Union européenne, il faut résoudre deux types de problèmes. D’abord consolider la communauté de point de vue avec nos concitoyens européens, sur les objectifs à atteindre (la liberté de conscience et l’égalité) plutôt que sur les moyens à mettre en œuvre (la laïcité). Ensuite, trouver les bonnes stratégies pour porter l’action laïque.

Trouver les mots pour convaincre

16La laïcité n’est jamais citée dans les textes européens. L’Union européenne reconnaît que des pays membres peuvent la mettre en œuvre conformément à leur Constitution ou leur organisation sociale, mais ne se l’applique jamais à elle-même. En Europe, seuls la France et le Portugal l’ont intégré dans leur constitution, mais dans le cas du Portugal, il persiste encore un concordat avec l’Église catholique. En France, un régime de religions reconnues perdure en Alsace-Moselle avec un concordat avec l’Église catholique et des lois organiques pour trois autres cultes : luthérien, réformé et juif.

17Mais si la laïcité n’est pas citée, la liberté de conscience, l’égalité et la non-discrimination sont des droits abondamment mis en avant dans les textes européens. Depuis l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne en 2009, la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne du 7 décembre 2000 a acquis la même valeur juridique que les traités.

18Clairement, cela revient à dire que tous les États de l’Union européenne doivent faire respecter chez eux le droit à la liberté de conscience, le droit à l’égalité, le droit à la non-discrimination. Même si ces principes sont parfois écornés, comme en Irlande où l’on a rétabli en janvier 2010 la pénalisation du blasphème, ces droits restent des obligations que l’on peut faire valoir devant la Cour de justice européenne qui s’appuie régulièrement sur la jurisprudence de la Cour Européenne des Droits de l’Homme de Strasbourg.

19Aristide Briand, Ferdinand Buisson et les autres artisans de la loi de séparation du 9 décembre 1905 en France, visaient bien la conquête de la liberté de conscience de tous les citoyens. C’est ce qu’affirme l’article 1er de la loi, c’est ce que dit Clemenceau : « … la République doit donner le même droit à tous, sans distinction d’idées ni de partis. ». La laïcité, c’est-à-dire la séparation des Églises et de l’État, est le moyen que la France d’alors avait trouvé pour conquérir la liberté de conscience. Ce qui était en jeu était non pas la séparation des Églises et de l’État comme une fin en soi, mais bien l’acquisition de la liberté de conscience. En raccourci, la laïcité est un moyen, la liberté de conscience est la fin.

20Dans le dialogue entamé avec nos partenaires européens, il paraît important de savoir si l’on veut étendre la laïcité ou la liberté de conscience. Car en fonction de l’histoire et de la tradition de chacun, les moyens seront différents et cela correspond bien à la philosophie de l’Union : in varietate concordia. Il nous faut admettre que l’on puisse atteindre le même objectif par des voies différentes. Cela permettra peut-être de dépasser les résistances que les Français rencontrent lorsqu’ils parlent, (parfois immodestement), de leur laïcité. Aucun pays n’aime se voir imposer des solutions d’un autre. Chacun veut progresser à sa manière. C’est ce qu’il faut viser, ce qu’on peut espérer de mieux. Mais qu’importe, si la liberté de conscience et l’égalité sont respectées. D’autant que la probabilité est forte, d’aboutir in fine, à la séparation du religieux et du politique, car il n’existe pas d’autre moyen pour se garantir de l’emprise d’un clergé qui souhaite installer son ordre moral.

S’appuyer sur les droits fondamentaux unanimement acceptés dans l’Union européenne

21La Suède est un excellent exemple puisque c’est au nom de l’égalité des citoyens qu’elle a opéré en 2000 la séparation de l’Église et de l’État. Cela s’est passé à l’amiable, après la promulgation de plusieurs lois améliorant les libertés et de multiples concertations avec les différents acteurs impliqués. Une évolution pacifique qui prouve que c’est possible dès lors que la religion majoritaire n’a pas de visées politiques hégémoniques.

Utiliser les bons canaux pour consolider la liberté de conscience, l’égalité et la non-discrimination

22Toute action au niveau de l’Union européenne se heurte à l’extraordinaire complexité des institutions, à l’omniprésence des lobbies religieux dont l’influence est indéniable. Les associations laïques ou plus généralement non confessionnelles, se heurtent à l’inertie ou l’hostilité larvée de certains fonctionnaires européens ou de certains élus qui souhaiteraient réserver une place plus grande aux religions dans nos sociétés. Les lobbies chrétiens en particulier, disposent de moyens financiers et humains importants pour conforter leur action. La comece (Commission des Épiscopats de la Communauté Européenne), pour ne citer qu’elle, dispose d’une trentaine de collaborateurs permanents à Bruxelles sans compter les bénévoles. Elle organise colloques, séminaires, rencontres diverses et produit de nombreux rapports, voire des propositions de loi.

23On garde en mémoire les longues discussions qui ont présidé à la rédaction du Traité constitutionnel européen et la volonté du Vatican, portée par les représentants polonais, d’introduire dans le préambule la mention des racines chrétiennes de l’Europe. Comme ils n’avaient pas pu avoir gain de cause avec le texte définitif qui mentionne les : « héritages culturels, religieux et humanistes de l’Europe », les négociateurs leur avaient accordé en compensation, l’article 17. Celui-ci stipule : « Reconnaissant leur identité et leur contribution spécifique, l’Union maintient un dialogue ouvert, transparent et régulier avec ces églises et organisations [non confessionnelles] ».

24Les lobbies religieux avaient ainsi préservé le moyen d’influer, comme ils le souhaitent, sur la construction européenne. Les laïques étaient hostiles au principe de cette concertation, estimant que la consultation du peuple devait passer par le Parlement démocratiquement élu et non par des groupes d’influence. La conséquence est qu’ils sont encore aujourd’hui insuffisamment organisés pour faire valoir leur point de vue devant les institutions européennes et que bien souvent, c’est la vision des organisations religieuses qui s’impose.

25Lorsque les lobbies religieux organisent des colloques, José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, Hermann Van Rompuy, président du Conseil européen, et Jerzy Buzek, lorsqu’il était président du Parlement européen, s’y rendent chaque fois. Les rencontres sont régulières, comme l’article 17 le prévoit, tandis que les organisations dites non confessionnelles (Fédération Humaniste Européenne, Association Européenne de la Pensée Libre, Obédiences maçonniques, associations laïques diverses…), peinent à se faire entendre ; les sujets à l’agenda de la Commission ne leur sont pas envoyés, les réunions organisées dans un grand flou sur l’ordre du jour exact, les invitations lancées sur on ne sait quel critère… Les responsables prétextent qu’ils ne savent pas qui inviter tout en n’hésitant pas à saluer comme M. Barroso « la contribution que peuvent apporter les chrétiens au processus d’intégration européen ».

26Les conséquences sont visibles. On peut citer trois exemples récents. Le groupe européen d’éthique des sciences et nouvelles technologies (GEE) a été renouvelé en 2011 à l’initiative de la Commission européenne. Celle-ci dit avoir lancé un appel « ouvert à manifestations d’intérêt » afin de recruter un des experts, selon une procédure plutôt discrète, sur le site Internet du GEE. Il en résulte que les associations non confessionnelles n’ont découvert cela que lors de la publication du nom des nouveaux membres retenus. Elles ont alors constaté, trop tard, l’absence totale de représentants laïques. Il faut dire que dans les critères d’expertise retenus figurait la « théologie ». Le président de l’Association Européenne de la Pensée Libre, Alain Frommer s’en est plaint officiellement : « Sur les quinze membres désignés pour siéger dans le Groupe, six sont professeurs de théologie, dont un prêtre et une religieuse, tandis que trois autres enseignent dans une université catholique. En d’autres termes, sur les quinze membres du groupe, neuf, soit 60 % des membres du GEE, représentent clairement la population et les institutions religieuses d’Europe. »

27Les conséquences de ce déséquilibre peuvent être lourdes pour les sociétés européennes quand on connaît l’opposition farouche de l’Église à l’interruption volontaire de grossesse, à la recherche sur les cellules souches ou au droit de mourir dans la dignité.

28L’autre exemple est celui de la Hongrie où les dernières lois mise en place par le gouvernement de Viktor Orban visent à réformer l’État dans le sens d’une « théocratie néolibérale » où la morale religieuse cohabite avec un libéralisme débridé qui favorise les plus fortunés, selon Attila Jakab. La Hongrie a reconnu officiellement 14 églises, qui bénéficient de subventions publiques automatiques. Ce chiffre a été porté à 32, dont les Mormons et les témoins de Jéhovah. La Commission européenne a adressé un blâme au gouvernement hongrois le 22 février 2012, en raison de l’augmentation excessive de son déficit budgétaire et l’a menacé de suspendre le versement de 495 millions d’euros que cet État devait percevoir au titre du rattrapage économique des régions les plus défavorisées de l’Union européenne. Il est significatif que la Commission européenne n’ait prêté aucune attention aux entorses à la liberté de conscience que ces nouvelles lois entraînaient et soit restée focalisée sur les questions budgétaires.

29Les organisations dites « non confessionnelles », si elles étaient mieux entendues pourraient faire valoir leur point de vue sur ces sujets. La Fédération Humaniste Européenne (fhe) a déposé le 19 octobre, une plainte auprès du médiateur européen, accusant formellement la Commission de refuser de respecter l’article 17. Le médiateur qui semble avoir pris au sérieux cette plainte a entrepris de d’enquêter sur le sujet.

30Un troisième exemple est fourni par une réunion organisée à l’initiative du président du Parlement européen, le 30 novembre 2011. Organisée tardivement, avec un ordre du jour très flou et une liste d’invités dont on ne sait comment elle a été constituée. Le matin même avait eu lieu une réunion organisée par la Commission européenne, à laquelle assistaient Messieurs Barroso, Van Rompuy et Buzek, sur la politique de coopération de l’Union avec les pays limitrophes et sur la façon dont on pouvait organiser le fameux dialogue avec les organisations confessionnelles. Personne ne comprenait l’intérêt de la seconde réunion de l’après-midi. Elle a été ouverte par M. László T?kés, vice-président du Parlement et évêque de son état, en charge des relations avec les organisations non confessionnelles. M. T?kés, dont on peut douter de l’objectivité, a entamé un discours parfaitement surréaliste compte tenu du public qu’il avait en face de lui, citant l’Évangile selon saint Matthieu et affirmant que les dictatures communistes d’Europe de l’Est étaient laïques. Sophie Int’Veld, eurodéputée néerlandaise et Présidente de la Plate-forme du Parlement européen pour la laïcité en politique, demande alors la parole mais n’arrive pas à l’obtenir. Devant ce qui est pour le moins, un comportement inacceptable, Sophie Int’Veld, et quatre autres représentants d’associations laïques se lèvent et quittent la réunion.

31Un nouveau Président, Martin Schutz (pse) dirige le Parlement depuis janvier 2012. Les associations laïques espèrent parvenir à un meilleur fonctionnement, mais rien pour l’instant ne laisse présager que ce sera le cas.

32Ces faits donnent une idée de l’ampleur de la tâche pour les associations laïques. Celles-ci doivent se coordonner, coopérer, oublier quelques vaines querelles de prééminence ou de personnes, pour à leur tour, proposer aux instances européennes des actions susceptibles de promouvoir les droits fondamentaux, la liberté de conscience et d’égalité dans l’Union. La Commission européenne en particulier attend des propositions originales sur les sujets inscrits à son agenda. C’est sur cela qu’il faut faire valoir la vision laïque, l’éthique basée sur les droits fondamentaux et non sur une parole divine. Cette vision peut s’exprimer dans les domaines de la bioéthique, de l’éducation, de la santé, des politiques sociales, de la coopération avec les autres pays etc…Ne pas faire valoir la vision laïque, c’est abandonner la construction européenne à ceux qui se préoccupent activement d’y introduire l’ordre moral religieux dans tous les domaines.

Martine Cerf
Secrétaire générale de l’association EGALE (Egalité-Laïcité-Europe), Martine Cerf représente l’association auprès des pouvoirs publics en France, mais aussi de la Commission européenne et du Parlement européen, au cours de réunions et séminaires de travail à Bruxelles. Sa longue pratique professionnelle de la conception pédagogique et de la formation l’a amenée à écrire des ouvrages pédagogiques sur la laïcité. Elle a co-dirigé le Dictionnaire de la laïcité (Armand Colin, 2011) qui vient de recevoir le prix de l’initiative laïque 2012, attribué par la CASDEN, la MAIF et la MGEN. Elle est également co auteur de Ma liberté, c’est la laïcité, (Armand Colin, décembre 2012).
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Mis en ligne sur Cairn.info le 25/01/2013
https://doi.org/10.3917/cite.052.0085
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