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En préalable l’enregistrement de nesdim par Hélène Delye, stagiaire psycho, pour une émission tenue jeudi dernier à la radio locale la Primitive à l’occasion de la journée d’action des psychologues, mais aussi pour le soutien aux soins psychiques. Cette interview dure 4 minutes et il faut quelquefois tendre l’oreille, mais elle vaut le détour.
Cette interview dit l’essentiel de ce que je voudrais évoquer pour vous ce soir. Vous remarquerez qu’elle se conclut par l’épopée de la pi alors que le patient ignorait le titre que je vous propose et que je vais expliciter. Mais il dit l’essentiel sur le club, sa fonction socialisante, les activités qui pourraient paraître banales ou infantiles, mais qui permettent l’amitié avec les camarades patients et soignants réunis pour un but commun. Alors « qu’on se sent rejeté par sa famille… » Il est question aussi de dignité et même de fierté de se situer dans cette transmission en acte qui va du souterrain creusé par Tosq au truc (Terrain de rassemblement pour l’utilité des clubs) d’aujourd’hui, mais aussi de l’ignorance de nombreuses équipes qui viennent nous rencontrer et qui ne connaissent pas les clubs thérapeutiques.
Certains en l’écoutant ont cru qu’il délirait à propos du souterrain creusé par Tosq. C’est pourtant bien réel : je tiens cette histoire de Tosq lui-même lorsque je le rencontrai à St Alban en 1986, dans la salle Paul Balvet. Il avait creusé cet espace à la pelle et à la pioche avec les patients dans une perspective de sociothérapie, mais aussi de subversion politique, mettant en acte la phrase de Marx, citant Shakespeare : « Bien creusé, vieille taupe » …
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 28/01/2022
- https://doi.org/10.3917/chime.099.0095
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