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1Prolongeant les « études de genre », les études animalistes visent à lier apprentissages sociaux et cultures animales, éthologie et anthropologie. C’est dans ce courant longeant les « études de genre », les études animalistes visent à lier apprentissages sociaux et cultures animales, éthologie et anthropologie. C’est dans ce courant comportementaliste iconoclaste et en plein essor que se situe ce livre. Il vise à réconcilier sciences de la vie et de l’homme, lesquelles ont en quelque sorte divorcé lors du dialogue de sourds de la sociobiologie des décennies 1970 et 1980.
2L’auteur, directeur de recherche au CNRS et professeur de sociologie à l’université de Rabat, avait publié à destination du grand public Des Chiens et des Humains, (Le Pommier, 2009).
3Le nouvel ouvrage est en quelque sorte le prolongement théorique du précédent. Il s’appuie sur la coévolution entre l’homme et son meilleur ami (le chien) pour proposer un programme de recherche visant à articuler les sciences sociales (c’est-à-dire humaines !) et celles de la vie.
4Il est vrai que les recherches fondamentales sur l’éthologie des animaux domestiques ont été négligées, le chien étant jusqu’à récemment considéré comme sans intérêt scientifique puisque modifié par l’homme. Mais, aussi bien en phylogénie moléculaire qu’en paléoanthropologie ou en psychologie expérimentale, les découvertes se multiplient et prouvent qu’il s’agit, de loin, du plus ancien animal domestique et que les presque 400 races de chiens sont issues du seul loup commun. À la pointe de cette réhabilitation, Dominique Guillo estime au contraire que les chiens de berger ou d’aveugle démontrent la profondeur et la réciprocité des échanges interspécifiques pour constituer une approche originale d’étude des comportements sociaux et culturels.