Chapitre
Le logement, l’habitat, le « chez soi », autant de vocables non limitatifs pour désigner une réalité, un désir, une contrainte ou une angoisse. La question du logement prend sa dimension par l’examen des flux qui l’animent : mouvements sociologiques, démographiques, culturels et économiques. Au-delà de l’expérience d’un maître d’ouvrage pour l’aménagement et la production de logements et de celle d’un gestionnaire au quotidien pour une qualité de services, apporter une contribution à la question du logement, c’est mettre la problématique du logement en questions.
Lorsque l’on parle du logement, nous exprimons avant tout un lieu de vie, une position géographique précise. Devoir ou choisir de loger ici ou là s’inscrit dans un vecteur de caractéristiques, globalement axé sur des attentes, des ressources. Choisir, même sous la contrainte, revient à comparer et évaluer les avantages et inconvénients d’un lieu. Il en va d’ailleurs de même pour orienter et flécher les aides fiscales et budgétaires au logement. Zones tendues et moins tendues pour le logement social, zones A, B1, B2 et C pour les dispositifs d’investissements défiscalisés de type Scellier. Généralement, sont considérées comme tendues les villes, l’urbain et non tendues les communes rurales. Le département de l’Yonne est classé en « non tendu » et en zone C, donc non élligible à la défiscalisation « Scellier ». Qu’est-ce à dire ?
Comparé aux grandes agglomérations de la France, dénommées aujourd’hui métropoles combinant infrastructures de transports, bassin économique et développement culturel et universitaire, le département de l’Yonne pourrait être considéré comme rural…
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 29/07/2019
- https://doi.org/10.3917/sh.wievi.2011.01.0303
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