Chapitre
Le Ghana a encore consolidé sa croissance en 2017, avec un taux de croissance de 8,5 %, le plus élevé depuis 2012. Ce bon résultat macro-économique est porté par l’économie des hydrocarbures et par la consommation intérieure. Il ne doit toutefois pas masquer certaines fragilités : un fort taux de croissance n’est en effet pas synonyme de durabilité et peut s’accompagner de la persistance de fortes inégalités et pressions sur le milieu.
L’économie ghanéenne est caractérisée par sa solidité. Elle repose sur les services (56,2 % du PIB) et sur le secteur secondaire (25,5 %), ce dernier voyant sa part augmenter du fait des activités extractives : hydrocarbures, mais aussi secteur minier. L’agriculture reste un secteur important et a contribué en 2017 pour 19 % au PIB. Ce dernier secteur est marqué par une certaine dualité. La production de cacao est une composante essentielle de l’économie agricole. Elle a conduit le Ghana à s’associer avec son voisin et principal concurrent, la Côte d’Ivoire, pour tenter de coordonner leur stratégie. À eux deux, Ghana et Côte d’Ivoire représentent 60 % de la production mondiale de fèves de cacao. La coordination de leurs politiques, via une charte, est un élément important d’une stratégie d’intégration sous-régionale qui correspond, pour les deux pays, à de fortes ambitions régionales.
Les autres secteurs de l’économie sont portés par la forte croissance des activités extractives, qui ne va toutefois pas sans poser de nombreux problèmes, notamment quand ces activités se déploient dans un cadre artisanal de fait peu encadré…
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 31/05/2022
- https://doi.org/10.3917/arco.bost.2018.01.0260
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