Chapitre
Aimez-vous la ville ? La question peut paraître simple ou sans
intérêt au moins dans un premier temps. Lorsque nous la posons
à des individus lambda, la réponse est malaisée et il ressort en
fait que, finalement, à de rares exceptions près, on ne se pose pas
ce type de questions car la réponse, avant tout, est de l’ordre de
l’évidence ( « oui, j’aime la ville », « non, je déteste la ville »).
Deuxièmement, lorsqu’on demande pourquoi, la réponse devient
extraordinairement compliquée car elle est intriquée dans un
système extrêmement complexe d’éléments de réponses portant
sur des questions et des objets connexes, sur la ville, ce qu’elle
est, ce qu’on en connaît, ce qu’on en fait et comment, sur ce
qu’est aimer et surtout sur soi-même, mêlant le passé et ses souvenirs, le présent et les projets et incertitudes relatives à l’avenir.
Au-delà des aspects statistiques et chiffrés, c’est évidemment
cette deuxième question qui nous importe.
Mais, bien qu’intéressante, elle est peu étudiée directement.
Les sciences humaines, économiques et sociales, nous apprennent les grands traits de la structure du fonctionnement d’une
ville et de ses composantes matérielles et humaines. Nous estimons que ces approches peuvent être affinées encore, du moins
en ce qui concerne les individus sans toutefois généraliser à tous
les agents économiques ou sociaux, ceci en introduisant la notion
d’affectif : il est nécessaire de réintroduire la dimension strictement personnelle que l’on qualifiera d’affective par opposition à…
Plan
Auteur
Cité par
- Mis en ligne sur Cairn.info le 23/11/2010
- https://doi.org/10.3917/dec.paquo.2007.01.0171
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