Chapitre
Depuis les années 1950, de nombreuses études, notamment nord-américaines, accusent les écrans de favoriser la violence. Mais les conséquences de l’exposition à la violence des écrans sont encore discutées. Pour ce qui concerne les jeux vidéo, les résultats sont controversés. Nous les laisserons de côté ici car la variété et la complexité grandissante des jeux fait qu’il faut à chaque fois envisager celui dont on parle, et même la façon d’y jouer : le même jeu peut être positif pour un enfant et négatif pour un autre, et il peut même avoir des conséquences différentes sur le même enfant selon la façon dont il y joue. Pour ce qui concerne la télévision, une majorité d’études confirme l’impact des modèles violents sur les comportements, tandis que d’autres le considèrent comme négligeable. Enfin, les sociologues nous disent que la violence, et notamment celle des jeunes, est en baisse, alors même que la violence des écrans est en hausse…
En fait, le problème nécessite de prendre en compte à la fois l’âge de l’enfant et son développement, sa personnalité propre liée à ses expériences antérieures (dont certaines sont évidemment indépendantes des écrans), et enfin son environnement, à la fois familial et culturel. Mais pour commencer, ce thème oblige à distinguer nettement entre images violentes et violence des images.
Les images violentes sont celles qui ont un contenu objectivement violent, par exemple, les dix premières minutes du film de Spielberg Il faut sauver le soldat Rya…
Plan
Auteur
html et feuilletage (par chapitre) Ajouter au panier
- Mis en ligne sur Cairn.info le 15/07/2019
- https://doi.org/10.3917/sh.bedin.2011.01.0096
![Chargement](./static/images/loading.gif)
Veuillez patienter...