Après avoir situé la notion de biodiversité dans un contexte environnemental, nous la replaçons ici dans un contexte économique. Nous évoquons quelques mesures possibles de la biodiversité; l’objectif n’est pas d’être exhaustif mais de donner une idée du vaste champ de possibilités de mesures à l’origine des difficultés d’évaluation. Il s’agit ensuite d’identifier la valeur économique totale de la biodiversité et de décrire chacune de ses parties, puis d’expliquer le processus d’évaluation et les difficultés qui lui sont attachées.
Le terme « biodiversité » ne désigne pas un concept général et unique, mais un ensemble de concepts d’autant plus difficiles à saisir qu’ils peuvent être appréhendés à différents niveaux du vivant (gènes, espèces, écosystèmes), à diverses échelles géographiques ou à différentes périodes.
Pour un aperçu des différentes mesures de la biodiversité, voir également Aulong et al. (2005).
La richesse taxonomique signifie qu’à nombre égal d’individus, plus il y a de taxons présents, plus la diversité est grande. Un taxon « désigne n’importe quelle catégorie de la classification animale ou végétale (famille, genre, espèce, sous-espèce ou variété). Les représentants d’une catégorie sont nommés individus » (Gosselin et Laroussinie, 2004).
L’équitabilité (ou répartition de l’abondance) est un concept pour représenter le fait qu’à nombre égal d’individus et à nombre égal de taxons, plus un taxon domine les autres (en abondance), moins la diversité est élevée…