Chapitre
Depuis la flambée des cours internationaux des produits de base en 2008, la sécurité alimentaire a ressurgi comme un enjeu crucial de l’aide internationale, publique et privée (les grandes organisations non gouvernementales, les fondations qui s’intéressent au développement). La plupart des politiques agricoles nationales se définissent vis-à-vis de la sécurité alimentaire qui en est l’objectif final. Après avoir noté les progrès importants accomplis au cours des dernières décennies, les Nations unies (2015) gardent comme priorité, dans le nouveau Programme de développement durable – qui remplace les Objectifs du millénaire –, l’objectif d’« éliminer la faim, [d’]assurer la sécurité alimentaire », et l’assortissent de l’objectif « d’améliorer la nutrition et [de] promouvoir l’agriculture durable d’ici 2030 ». Les trois premières cibles mesurables à atteindre sont :
« faire en sorte que chacun, en particulier les pauvres et les personnes en situation vulnérable, y compris les nourrissons, ait accès toute l’année à une alimentation saine, nutritive et suffisante » ;
« mettre fin à toutes les formes de malnutrition, y compris en atteignant d’ici à 2025 les objectifs arrêtés à l’échelle internationale relatifs aux retards de croissance et à l’émaciation chez les enfants de moins de 5 ans, et répondre aux besoins nutritionnels des adolescentes, des femmes enceintes ou allaitantes et des personnes âgées » ;
« doubler la productivité agricole et les revenus des petits producteurs alimentaires, en particulier des femmes, des autochtones, des exploitants familiaux, des éleveurs et des pêcheurs, y compris en assurant l’égalité d’accès aux terres, aux autres ressources productives et intrants, au savoir, aux services financiers, aux marchés et aux possibilités d’ajout de valeur et d’emplois autres qu’agricoles »…
Plan
Auteur
- Mis en ligne sur Cairn.info le 31/05/2017
- https://doi.org/10.3917/quae.biena.2016.01.0089
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