La théorie des parties prenantes est essentielle pour tous ceux que concernent les transformations du capitalisme et du libéralisme. Méconnue, cette théorie conçue dès les années 1960 par E. R. Freeman est pourtant loin d’être marginale : elle décrit en effet les emboîtements possibles entre sphère publique et sphère privée ; elle déconstruit la dualité entre monde économique et des entreprises et monde politique et du bien public ; elle prend en compte tous ceux (individus ou groupes) qui ne sont pas des actionnaires et qui pourtant subissent ou influencent l’activité des organisations. De ce fait, on a pu considérer la théorie des parties prenantes comme une nouvelle théorie de la société civile – une théorie « faible », ainsi que l’expliquent ici Maria Bonnafous-Boucher et Yvon Pesqueux. Les auteurs de cet ouvrage présentent les différentes approches d’une théorie qui a progressivement élargi ses champs d’application. Son utilité est incontestable, car elle révèle les choix explicites et implicites des agents économiques et des individus, notamment quand ils recherchent des indicateurs pertinents (et pas seulement performants) pour les guider. Cette mise en perspective explore également des domaines plus larges, des plus techniques au plus prospectifs : gestion stratégique, droit du travail et des sociétés, sciences politiques, philosophie politique et morale. Ainsi les auteurs mettent-ils en discussion l’importance et les incidences de la théorie des parties prenantes en matière de gouvernance d’entreprise, de gouvernance nationale et territoriale, et de gouvernance européenne.
Articles de revues
- Nicolas Postel, Richard Sobel « La RSE : nouvelle forme de dé-marchandisation du monde ? », Développement durable et territoires, 2020/Vol. 11, n°2.
- François Racicot-Lanoue, Nicolas Goudreault, Fanny Larocque-Tourangeau, Suzanne Garon « Les systèmes d’échange local dans les Municipalités Amies des Aînés : une initiative favorisant le « vieillir chez soi » », Enfances, Familles, Générations, 2020/36.
- Muriel Michel-Clupot, Serge Rouot « Une managéralisation du discours du Politique. L’exemple de travaux parlementaires sur les crises de la finance », Politique publique et management public, de nouvelles frontières ?, 2016/2 (Volume 4 / n° 4).
- Muriel Michel-Clupot, Serge Rouot « Une managéralisation du discours du Politique. L’exemple de travaux parlementaires sur les crises de la finance », Politique publique et management public, de nouvelles frontières ?, 2016/2 (Volume 4 / n° 4).
- Michel Capron « Déconstruire la RSE pour retrouver le sens des relations entreprises-société. Jalons pour un nouvel agenda de recherche », Volume 6 - n° 1, 2011/1 (Vol. 6).
- Yvon Pesqueux « Network, stakeholder theory and deliberative democracy », Networks, Innovation and Clusters, 2009/2 (n° 4).
- Jacob Dahl Rendtorff, Jan Mattsson « Editorial », The Service Industries Journal, 2009/1.
- Bernard Gumb, Christine Noël-Lemaître « Le rapport des dirigeants sur le contrôle interne à l'épreuve de l'analyse de discours », Varia, 2007/2 (Tome 13).
Ouvrages
- Bernard Gumb, Christine Noël-Lemaître « Le rapport des dirigeants sur le contrôle interne à l'épreuve de l'analyse de discours », Varia, 2007/2 (Tome 13).
- « Références bibliographiques », Osons la paix économique, De Boeck Supérieur, 2017.
- « Bibliographie », L'économie sociale et solidaire : une réponse à la crise ?, Dunod, 2011.
- Mis en ligne sur Cairn.info le 01/04/2010
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ISBN 9782707147844
ISBN en ligne 9782707160423 - https://doi.org/10.3917/dec.bonna.2006.01
