Chapitre
Ce chapitre entend rendre compte des difficultés de la comparaison internationale à partir d’une expérience, celle du travail mené conjointement par une équipe française et une équipe anglaise dans le cadre d’un financement par un programme franco-britannique de l’Agence nationale de la recherche, intitulé « The middle classes in the city : social mix or just “people like us” ? A comparison of Paris and London (MICCY) ». Cette recherche a été réalisée entre 2009 et 2012 et a porté sur la comparaison de quartiers de classes moyennes à Paris et à Londres. Si elle a été collective, il me faut souligner d’emblée le caractère personnel du vécu que je vais exposer dans ce texte, et qui n’engage donc que moi. Mes collègues (Marie-Hélène Bacqué, Éric Charmes, Yankel Fijalkow, Lydie Launay) étaient pour la plupart davantage rompus au travail comparatif comme à l’usage de la langue anglaise, et ils n’ont par conséquent pas nécessairement éprouvé, ou pas au même degré, un certain nombre des difficultés que je vais présenter.
« MICCY » a donné lieu à une réelle expérience de coproduction et même de coconstruction de l’objet de la recherche. Depuis le travail sur les usages des concepts, la construction de la problématique, le choix des terrains, jusqu’à l’ouvrage coécrit que nous en avons tiré [Bacqué et al., 2015], la démarche partenariale avec nos collègues anglais a été constante. Savoir si elle fut plus bénéfique pour la compréhension finale de notre objet qu’une démarche non comparative et non internationale n’est pas mon propos ici…
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 07/03/2019
- https://doi.org/10.3917/dec.authi.2019.01.0179
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